Covid-19: quels sont les changements du nouveau protocole sanitaire dans les écoles?

Les écoles restent ouvertes, mais depuis lundi, les conditions sont plus strictes. Les masques faits maisons sont désormais interdits, les distances de sécurité sont agrandies et une classe devra fermer si un cas de variant est détecté.

Dans un document rendu public lundi, le ministère de l'Education Nationale a détaillé les nouvelles mesures pour lutter contre les variants du Covid-19 dans les établissements scolaires. Selon les chiffres du ministère publiés vendredi dernier, 96 établissements sont fermés à cause de cas de Covid, soit 0.16% des établissements du pays.

Seuls les masques de catégorie 1 sont autorisés

Mais pour lutter contre la circulation du virus et des variants, plusieurs nouvelles mesures ont été prises. Les masques faits maisons sont désormais interdits à l'école, pour le personnel et les élèves. Les seuls autorisés sont les masques de catégorie 1, c'est à dire ceux vendus dans le commerce. Une tolérance est cependant accordée cette semaine pour que les parents puissent acheter de nouveaux masques. Dans les cantines aussi les règles changent: il faut maintenant respecter une distance de deux mètres entre chaque groupe qui déjeune.

Si un élève est positif en maternelle, la classe fermera

Les variants modifient également le protocole de fermeture des classes ou des établissements. Désormais, si un cas de variant est détecté dans une classe, elle doit fermer. 

Autre situation : si un élève de maternelle est testé positif au Covid-19, les autres élèves de sa classe seront considérés comme cas contacts, ce qui entraînera de facto sa fermeture Concrètement, il sera demandé à tous les élèves de la classe de "rester chez eux pendant sept jours", ce qui revient à une fermeture de la classe sur la période, a-t-on indiqué au ministère de l'Education.

En revanche, l'apparition d'un cas confirmé parmi les enseignants, dès lors qu'il porte un masque grand public de catégorie 1, tels que ceux fournis par le ministère de l'éducation nationale, n'implique pas que les élèves de la classe soient considérés comme contacts à risque, est-il précisé. De même, l'apparition d'un cas confirmé parmi les élèves n'implique pas que les personnels soient identifiés comme contacts à risque, dès lors que ces derniers portent un masque grand public de catégorie 1 ou un masque chirurgical. 

La semaine dernière, 11.864 cas ont été détectés parmi les élèves, et 1.864 parmi le personnel. Cela représente là encore une part infime: entre 0,10 et 0,16%.

Romain Cluzel