La Haute autorité de santé s'oppose à la réintégration des soignants non-vaccinés
La fin du feuilleton pour l'instant? La Haute autorité de santé s'est prononcée ce vendredi contre la réintégration des soignants non-vaccinés, assurant que le vaccin permettait bien d'éviter des infections:
"Les données récentes (...) montrent notamment un regain de protection contre les infections apportées par cette dose de rappel. La protection vaccinale se situe entre 45 % et 55 % contre les infections symptomatiques et autour de 80 % contre les formes sévères dans les 3 mois suivant son injection", assure la HAS dans un rapport rendu public ce vendredi.
"Au vu du contexte épidémique dynamique, des incertitudes sur l’évolution de l’épidémie dans les prochains mois, et de l’efficacité d’un schéma vaccinal complet à réduire le risque d’être infecté et de transmettre la maladie, la HAS considère que les données ne sont pas de nature à remettre en cause l’obligation vaccinale des personnels des secteurs sanitaire et médico-social qui concourt à une meilleure protection des personnes soignées ou accompagnées, au premier rang desquelles les plus vulnérables", conclut la Haute Autorité de Santé.
500 soignants toujours exclus
Si l'Académie de médecine s'y était déjà opposée, le Conseil scientifique était "réservé". François Braun, le ministre de la Santé, avait assuré vouloir attendre l'avis de la Haute autorité de santé avant de prendre une décision.
C'est chose faite donc, privant jusqu'à nouvel ordre les soignants non-vaccinés de travail à l'hôpital. Car depuis octobre 2021, les professionnels de santé non-vaccinés ne peuvent plus exercer. Ils seraient environ 500, soit 0,3% de l'effectif total, à ne pas être vacciné contre le Covid-19.