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Levée du port du masque: faut-il craindre des tensions entre masqués et non-masqués?

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Les Français sont désormais libres d'enlever le masque. Mais certains continueront à le porter par peur du Covid-19. Sur le plateau des "Grandes Gueules", on craint de nouvelles tensions entre masqués et non-masqués.

La France lève ce lundi la plupart de ses restrictions anti-Covid. En plus de l'abandon du pass vaccinal, c'est aussi la fin du masque au travail et dans les écoles. Mais certains continueront de le porter. C'est le cas des personnes au contact immuno-déprimés, à risque et pour qui le vaccin est inefficace mais aussi de personnes vaccinées qui ont toujours peur du Covid-19, alors même que les indicateurs sanitaires se dégradent à nouveau. Mais aussi les personnes travaillant dans des lieux aixigus:

"Dans les petites salles d'audience, je n'enlèverai pas le masque. Dans mon cabinet je ne l'enlèverai pas et je demanderai à mes clients de le garder parce que c'est petit", assure ce lundi sur le plateau des "Grandes Gueules", l'avocate Marie-Anne Soubré.

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"On va critiquer ceux qui vont continuer de le porter"

"Si on considère que le masque est lié à un rebond épidémique, il n'y a aucune raison de l'enlever. Dans les commerces je suis super contente de ne plus le porter.

Mais dans les lieux clos où je considérais déjà qu'il y avait une nécessité, je vais continuer de le porter. Ce que je n'aime pas c'est qu'on va critiquer ceux qui vont continuer de le porter", prédit-elle.

"Ma fille de 12 ans, a pleuré car elle a peur de retirer le masque"

Se dirige-t-on vers de nouvelles tensions autour du masque comme à l'été 2020? C'est ce que craignent les "Grandes Gueules", alors que certains pourraient se voir reprocher leur inconscience sans masque face à d'autres plus craintifs du virus.

"Ma fille de 8 ans est super contente de l'enlever", assure Sarah une auditrice de RMC. "Mais ma fille de 12 ans, a pleuré car elle a peur de retirer le masque. Elle craint que les autres élèves lui rejettent la faute dessus s'ils sont malades. C'est triste, je ne veux pas de cette société où dès qu'il y a quelque chose, comme une épidémie de gastro, on fait un décret et on met le masque".

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G.D.