"Soit ils font un vrai confinement soit ils ne le font pas": des parents d'élèves divisés sur les mesures de restriction à l'école

Il est "essentiel de maintenir les écoles ouvertes car il y a des conséquences psychologiques, sanitaire et éducatives" a expliqué le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer.

Plus d'activités sportives scolaires et extrascolaires en intérieur jusqu'à nouvel ordre. Et un protocole sanitaire dans les cantines renforcé. Au primaire, "pas de brassage possible entre les classes" et possibilité de "repas à emporter", a détaillé le ministre de l'Éducation nationale. Des restrictions pour créer "un cadre protecteur" selon Jean-Michel Blanquer.

Le hip-hop et le badminton dans sa classe de 6ème, c'est donc terminé. Elien, 11 ans, est déçu.

“Je suis embêté parce que si on le fait dehors, il y a le vent et il fait froid. Il y en a qui adore le sport dans ma classe, qui ne veulent que faire ça. Donc il y en aura qui seront sûrement dégoûtés”, indique le jeune homme. 

Cette mère de famille s'inquiète même pour la santé de son fils. “On a peur que nos gosses prennent 10 kilos. S’il n’y a plus de sport, il va grossir”, assure-t-elle. 

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Des avis partagés

Maman de deux enfants, Lamia trouve que ses nouvelles mesures manquent de cohérence. “Ou ils font un vrai confinement et ils arrêtent les écoles, ou ils ne le font pas. Là pour moi ça ne sert à rien. C’est les enfants qui nous contaminent hein”, indique cette maman. 

Beaucoup moins inquiet, Igor, papa d'un garçon de 5 ans, soutient le maintien des écoles ouvertes.

“On se rend compte que depuis huit mois il n’y a pas eu de cas ou très peu en tout cas dans nos écoles. Cette décision est basée sur des chiffres et ils témoignent qu’il y a très peu de risques", affirme-t-il. 

Certains parents d'élèves nous ont confié que leurs enfants étaient beaucoup plus inquiets qu'eux de cette situation à en faire des cauchemars.

Fany Boucaud avec Guillaume Descours