Suspension du vaccin AstraZeneca: "Il n’y a pas de cas signalés de thrombose en France ni de lien avéré avec le vaccin", défend un pharmacien

Sur RMC, Philippe Besset, le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques, assure qu'il n'y aucun cas de complication grave après vaccination à l'AstraZeneca en France.

Sale temps pour le sérum britannique. Dans la foulée d'autres pays européens, les autorités françaises ont annoncé la suspension de la vaccination via le vaccin britannique d'AstraZeneca. La raison ? l'application du principe de précaution après des cas d'apparition de caillots sanguins chez plusieurs personnes vaccinées et des cas de "thromboses cérébrales" détectés en Espagne mais aussi en Allemagne et en Norvège.

Lundi, le président de la République Emmanuel Macron a assuré vouloir attendra l'avis de l'Agence européenne des médicaments, qui doit se pencher sur les cas suspects à l'occasion d'une "réunion extraordinaire" jeudi.

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"Dès la première dose d’AstraZeneca, on a un certain niveau de protection"

Pourtant, de nombreux professionnels de santé assurent qu'il n'y a aucun risque: "C’est une décision politique prise sur le principe de précaution. Pendant ce principe de précaution, on a une épidémie qui continue, des gens qui meurent", a déploré ce mardi sur RMC Philippe Besset, le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques, ajoutant que l'Agence européenne du médicament avait déjà confirmé deux fois que le vaccin d'Astra Zeneca était sûr.

"La seule méthode qu’on a, c’est la vaccination. Il faut reprendre véritablement la campagne de vaccination. Il n’y a pas de cas signalés de thrombose en France : zéro. Il n’y a pas de lien avéré entre le vaccin et la thrombose", ajoute-t-il.

"Dès la première dose d’AstraZeneca, on a un certain niveau de protection. Mais à ce jour, rien ne dit qu’on ne pourra pas vacciner avec la 2e dose d’AstraZeneca", prévient Philippe Besset. Et de se permettre un pari: "L'Agence européenne autorisera la vaccination avec AstraZeneca.

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Guillaume Dussourt