Variants du Covid-19: les vacances de février vont-elles être rallongées?
Si l'idée d'un confinement dès cette semaine s'éloigne et qu'une prise de parole d'Emmanuel Macron n'est pas prévue dans les prochains jours, un nouveau tour de tour de vis pourrait cependant être donné dans les écoles.
De nombreux scénarios sont actuellement à l'étude. Un durcissement du protocole sanitaire est possible fait savoir l'entourage de Jean-Michel Blanquer.
Les brassages pourraient encore être limités dans les établissements et les élèves de 4ème et de 3ème pourraient comme ceux des lycées n'être présents que 50% du temps scolaire.
Nouvelles mesures à la cantine?
Des mesures supplémentaires à la cantine sont également envisagées, comme éloigner encore les enfants les uns des autres lors du déjeuner ou systématiser les paniers repas en classe quand cela est possible.
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Et les vacances alors?
Les vacances d'hiver qui s'échelonnent durant tout le mois de février pourraient aussi être l'occasion de limiter la présence des enfants dans les établissements.
Le gouvernement envisage d'ajouter à la période de congés des élèves une à deux semaines de cours en distanciel à la maison pour limiter les risques de contamination à l'école.
Mais comme le précisait Jean-Michel Blanquer ce week-end: les vacances de février ont "vocation à être maintenues" aux dates prévues à se stade malgré le fort niveau persistant de propagation du Covid-19. Le ministre de l'Education national décrit d'ailleurs une situation sanitaire stable en milieu scolaire.
"On a toujours tous les scénarios en tête mais les vacances de février ont vocation à être à la date prévue, de durer deux semaines pour chacune des zones et de ne pas être changées", a déclaré M. Blanquer sur RTL, tout en précisant que cette décision "peut encore évoluer en fonction de la situation". "Mon objectif sur ce point comme d'autres est de tenir au maximum les calendriers de façon à ne pas troubler les familles", a-t-il ajouté.
Dans un courrier adressé jeudi soir aux enseignants, le ministre a toutefois annoncé que les premières épreuves de spécialité du nouveau baccalauréat, prévues en mars, seraient annulées au profit du contrôle continu en raison de la crise sanitaire.
A sa stade, la contamination en milieu scolaire "reste limitée par rapport à la situation générale", "nous restons sur une sorte de plateau", a affirmé vendredi M. Blanquer. "Notre taux de positivité en milieu scolaire n'a pas changé, il est de 0,3% sur des milliers de tests que nous faisons en milieu scolaires, notamment dans les lycées et les collèges, sur les adultes et les élèves".