RMC

Flambée des prix de l'essence: "On est pris à la gorge"

Avec l'augmentation des prix de l'essence, les automobilistes ont bu leur budget essence exploser et se sentent délaissés par les pouvoirs publics.

Le passage à la pompe est devenu de plus en plus douloureux pour les automobilistes ces derniers mois. Le prix des carburants monte en flèche, 1,545 le litre de gazole, +23% en un an. Et en moyenne 1,589 euros le litre de sans plomb 95. Une augmentation résultant des taxes mises en place par l'État, et de la flambée du prix du baril de pétrole.

A la pompe à essence, Nelly n'a clairement pas le sourire. 60 euros, c'est la somme qu'elle débourse chaque semaine pour faire le plein. Avant, avec 60 euros elle roulait trois semaines: "On est exactement pris à la gorge. De toute façon, le gouvernement ne pense qu'à lui, les autres après".

Kamsol a aussi vu son budget essence exploser et il se sent abandonné par les pouvoirs publics face à cela: "On paie et on n'a pas d'accompagnement. Ceux qui ont les moyens de passer à l'électrique sont aidés mais pas les autres".

"On demande un gel des taxes"

Des hausses qui pèsent à la ville comme à la campagne. Pour Louis Pautrel, président de l'association des maires ruraux d'Ille-et-Vilaine, il faut que ces augmentations s'arrêtent: "On veut, compte tenu de la gravité de la situation, qu'il y ait un gel des taxes. L'Etat est en capacité de mettre en place des dispositifs et d'apporter une réponse très rapide aux habitants de nos territoires".

Une idée qu'il met en avant: la création d'un crédit d'impôt pour ceux qui ont l'obligation de prendre leur véhicule chaque jour.

Mahault Becker-Granier (avec P.B.)