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Grève SNCF: un trafic "plus important" ce week-end sur les TER, "plus que trois sur quatre"

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Alain Krakovitch, directeur de TGV-Intercités, annonce ce jeudi matin sur RMC qu'il y aura moins de difficultés sur les TER pour ce week-end de grève à la SNCF.

Les TER moins touchés que les TGV et les Intercités. Si la grève des contrôleurs de la SNCF entraîne l'annulation d'un train sur deux sur les TGV et les Intercités ce week-end, son impact sera plus limité sur les TER.

"Sur le TER, il y a moins de sujets, explique Alain Krakovitch, directeur de TGV-Intercités, dans Apolline Matin ce jeudi sur RMC et RMC Story. Il y a des grévistes mais le plan de transport sera plus important. On a travaillé en coordination complète avec les TER, en particulier pour assurer les correspondances, quelles que soient les destinations. (Trois sur quatre?) Globalement, c’est plus que ça. Cela dépend de chaque région. Il faut se renseigner au niveau des régions."

DIRECT Grève SNCF: toutes les prévisions de trafic ce week-end

"Logique" de privilégier les Alpes

Pour les grandes lignes, la SNCF assume d'avoir privilégié les voyages vers les Alpes ce week-end. Une destination prisée, avec des trains complets, mais un choix qui fait réagir puisque seulement 10% des Français ont les moyens de partir en vacances au ski.

"La première priorité a été de desservir tous les territoires. Vous le verrez, chacune des destinations sera desservie. On a décidé ensuite de ne pas privilégier Inoui par rapport à Ouigo ou Intercités. On a voulu servir tous nos clients. Et on a ciblé les trains les plus pleins. Et il faut reconnaître que ce sont ceux vers les Alpes. Cela parait assez logique", justifie Alain Krakovitch.

"On ne peut pas dire oui à tout"

De nombreux usagers vont néanmoins devoir une autre solution pour voyager ce week-end. "Mon premier message, c’est celui de m’excuser parce que je comprends complètement la souffrance et les difficultés que peuvent avoir nos clients à apprendre 72 ou 48 heures avant que le train est supprimé", admet le directeur de TGV-Intercités, selon lequel ce mouvement de grève était "évitable".

"Ma conviction, c’est qu’une grève est toujours évitable, souligne Alain Krakovitch. C’est pour ça qu’on continue toujours et encore à dialoguer. Cela fait des mois qu’on dialogue avec les chefs de bord. Il y a eu un conflit en décembre 2022, un certain nombre d’engagements ont été pris. On les a suivis pendant toute l’année 2023 avec des dizaines de réunions qui ont permis de montrer qu’ils ont été tenus. Il y a quelques semaines, de nouvelles revendications ont été affichées par les organisations syndicales. Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, a dit que ces questions seraient traitées en mars parce qu’elles concernent tout le groupe. On a montré qu’on allait le plus loin possible. A un moment donné, on ne peut pas dire oui à tout."

LP