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Les machines à laver du futur vont vous faire faire des économies

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Demain, nos lessives pourraient coûter beaucoup moins cher. Multi-tambours, cycles intelligents, lavage au CO₂ et machines réparables: les fabricants d’électroménager redoublent d’innovations pour alléger la facture d’électricité et d’eau… tout en promettant des appareils plus durables.

Après les aspirateurs-robots, place aux lave-linge nouvelle génération. Les fabricants d’électroménager préparent des innovations qui pourraient bien révolutionner nos habitudes de lessive et alléger nos factures.

Les machines multi-tambours: un gain de temps et d’énergie

Imaginez une machine à laver dotée non pas d’un seul hublot, mais de trois. C’est le concept des lave-linge multi-tambours: un gros tambour classique, accompagné de deux plus petits, placés au-dessus, comme des "oreilles de Mickey".

L’idée est simple mais redoutablement efficace: permettre de lancer plusieurs cycles en même temps. Par exemple, on peut laver une grande lessive de vêtements courants tout en lançant en parallèle une mini-machine pour les affaires de sport, le linge délicat ou les vêtements de bébé.

Résultat: moins d’eau et d’électricité gaspillées, la possibilité de laver du blanc et de la couleur simultanément, et surtout un vrai gain de temps pour les familles nombreuses. Ces modèles devraient arriver sur le marché dès l’an prochain, autour de 700 euros.

Des machines intelligentes qui s’adaptent au linge

Autre avancée : les lave-linge capables d’analyser automatiquement le linge placé à l’intérieur. Poids, type de tissu, niveau de saleté… Tout est pris en compte. La machine ajuste ensuite en temps réel la quantité d’eau, de lessive, la puissance du rinçage ou encore la durée d’essorage. Objectif: optimiser la consommation électrique et réduire les factures.

Le géant coréen LG va encore plus loin avec une technologie surprenante : le lavage au dioxyde de carbone liquide. Sous pression et à une certaine température, le CO₂ devient liquide et possède des propriétés nettoyantes impressionnantes.

Il pénètre les fibres textiles, élimine huiles, graisses et taches, exactement comme un lavage classique. À la fin du cycle, il redevient gazeux et peut être réutilisé. Bilan : zéro eau, zéro lessive consommée.

Quand on sait qu’une machine à laver utilise entre 40 et 80 litres d’eau par cycle, le potentiel d’économie est énorme. Cette technologie, déjà employée dans l’aéronautique, l’automobile ou le médical, pourrait bien séduire les fabricants dans un contexte de sobriété énergétique et de tensions sur les ressources en eau.

Estelle Denis donne rendez-vous aux auditeurs de RMC et téléspectateurs de RMC Story pour son talk-show d’opinions et de débats. Toujours accompagnée de Fred Hermel, Emmanuelle Dancourt, Périco Legasse, Estelle Denis et sa bande s’invitent à la table des Français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. « Estelle Midi », c’est de l’actu, des débats, des coups de gueule, des coups de cœurs, des infos et un zapping des meilleurs moments entendus sur RMC.
On n'arrête pas le progrès : Faire des économies grâce à la machine à laver du futur ? - 09/09
5:17

Des machines pensées pour durer

Enfin, une autre révolution se prépare : des appareils conçus pour durer deux fois plus longtemps que les modèles actuels. Aujourd’hui, un lave-linge tient en moyenne 10 ans. Mais à cause du coût des réparations, seule une minorité des machines en panne sont réparées.

La start-up EverEver a imaginé un lave-linge pensé pour être réparé et modulable. Son principe: une architecture façon "Lego" qui permet de démonter la façade sans outil, remplacer une pièce en quelques minutes grâce à des tutoriels vidéo, ou même changer la couleur de la coque selon ses envies.

Un système d’autodiagnostic intégré identifie la panne et oriente l’utilisateur vers la pièce à commander. L’objectif : allonger considérablement la durée de vie des appareils, réduire les déchets et alléger la facture des ménages. Entre machines multi-tambours, lavage au CO₂ et lave-linge réparables, la lessive du futur promet d’être plus rapide, plus écologique et surtout plus économique.

Anthony Morel