Congrès des Républicains: Sarkozy, "c'est le chef qu'il nous faut pour 2017"

Nicolas Sarkozy, lors de son discours de clôture du congrès des Républicains. - AFP
C'en est fini de l'UMP, voici les Républicains. Samedi se tenait porte de la Villette, à Paris, le congrès fondateur du nouveau parti "Les Républicains". Près de 10.000 militants étaient présents pour assister à la fin du parti fondé en 2002 par Jacques Chirac.
La journée a été marquée notamment par le discours de Nicolas Sarkozy, qui s'en est violemment pris à "la gauche", qu'il accuse de "trahir la République". Il a également dénoncé la "terrifiante médiocrité" de François Hollande.
République de l'autorité
Comme si rien n'avait changé depuis 2012, Nicolas Sarkozy , a été accueilli comme une star. A la tribune, il a promis une "République de la confiance", mais surtout une République de l'autorité.
"La République dit aux voyous: tu seras puni, a-t-il déclaré. La République dit au citoyen: pour avoir des droits, remplis-donc tes devoirs. Et la République dit par-dessus-tout aux religions: ce n'est pas à la République de s'adapter à vous, mais à vous de vous adapter à la République française".
A la sortie du congrès, les militants ex-UMP, nouveaux Républicains, étaient sous le charme.
"Il est parfait, comme d'habitude"; "Toujours aussi convainquant, toujours très bon"; "C'est lui qui fixe la ligne politique, c'est vraiment le chef qu'il nous faut pour 2017"…
"Tout à fait d'accord avec lui"
Des militants qui se montrés convaincus par la forme, mais aussi par le fond du discours très à droite de leur champion Nicolas Sarkozy. "
"Tout à fait d'accord avec lui, a réagi à chaud, ce militant. Les étrangers qui viennent en France pour y vivre doivent s'adapter à la France". "Il y a plein de personnes chez nous qui n'ont pas de quoi manger, je pense qu'il faut faire plus pour les Français, d'abord" a renchéri cette femme, au micro de RMC.
Des militants qui se sont également félicité de l'unité du parti refondé, dont certains ont pourtant copieusement sifflé Alain Juppé et François Fillon.