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Délinquance: le maire de Montpellier craint une radicalisation dans les villes du sud

Impacts de balles sur un immeuble du quartier de Lemasson, à Montpellier, où deux jeunes hommes ont été abattus samedi 23 août.

Impacts de balles sur un immeuble du quartier de Lemasson, à Montpellier, où deux jeunes hommes ont été abattus samedi 23 août. - Pascal Guyot - AFP

Le maire de Montpellier Philippe Saurel a demandé au ministre de l’Intérieur un renfort policier pour sa ville, ce lundi sur RMC, 48 heures après la mort par balles de deux jeunes dans un quartier populaire.

Il ne veut pas que sa ville « devienne Chicago ». Philippe Saurel, le maire Divers gauche de Montpellier, était l’invité de Jean-Jacques Bourdin ce lundi matin sur RMC, 48 heures après la mort par balles de deux jeunes hommes dans le quartier populaire de Lemasson, samedi soir.
Dans un premier temps, un homme a tiré sur deux autres jeunes installés sous le porche d'un immeuble, tuant l’un des deux. Le tireur a ensuite pris la fuite, poursuivi par le deuxième homme qui se trouvait sous le porche de l’immeuble. Ce dernier l'a à son tour abattu à quelques dizaines de mètres. Selon un témoin, l'origine de l'altercation serait un regard "de travers". Mais les enquêteurs privilégient la piste d'un règlement de comptes liés à un trafic de drogue.

Il faut être vigilant

"Je suis obligé de réagir. Je reprends les propos du procureur de Toulouse qui craint une radicalisation dans les villes du sud. C’est une éventualité à ne pas exclure, il faut être vigilant. Je demande au ministre de l’Intérieur qu’il prenne les dispositions nécessaires pour accorder à Montpellier plus de policiers nationaux et d’enquêteurs", a estimé sur RMC Philippe Saurel.

Philippe Gril avec Jean-Jacques Bourdin