Les prix alimentaires vont baisser en septembre, assure Olivia Grégoire

Les prix au détail de l'alimentation ont augmenté en mars de 15,9% sur un an (illustration) - AFP
La ministre déléguée au Commerce Olivia Grégoire a déclaré ce dimanche prévoir "une baisse visible des prix" alimentaires à la rentrée, grâce aux négociations en cours entre distributeurs et industriels agroalimentaires.
Depuis le mois de mars, les coûts de nombreuses matières premières agricoles ou de l'énergie ont eu tendance à se stabiliser, voire à baisser: c'est le cas pour le blé, par exemple.
Le gouvernement a donc demandé aux supermarchés et à leurs fournisseurs de se remettre au plus vite autour de la table des négociations pour revoir leurs prix.
Des sanctions pour les industriels?
"Les fruits de ces négociations vont porter à l'été, et je peux, avec une certaine certitude, vous assurer qu'à la rentrée nous aurons une baisse visible des prix dans les rayons" alimentaires, a dit Olivia Grégoire dans l'émission "Questions politiques" diffusée sur France Inter, Franceinfo et Le Monde.
Elle a ajouté que le gouvernement envisageait de sanctionner les industriels qui "ne joueraient pas le jeu".
"Avec Bruno Le Maire, nous avons dit aux industriels agroalimentaires, qui ont reconstitué leurs marges, (...) que c'est à leur tour de faire des efforts", a prévenu la ministre déléguée, faisant la comparaison avec les énergéticiens dont les profits ont été taxés après la flambée des prix du gaz et de l'électricité.
Une augmentation en mars de 15,9% sur un an
Olivia Grégoire fixe "avant l'été" comme date butoir pour voir les actions des industriels.
Chaque année, les supermarchés négocient avec leurs fournisseurs industriels les nouvelles conditions auxquelles ils leur achèteront leurs produits. Les négociations de 2023, achevées le 1er mars, ont abouti à une hausse moyenne d'environ 10% des prix payés par les supermarchés aux industriels.
Les prix au détail de l'alimentation ont eux augmenté en mars de 15,9% sur un an.