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7 jours de congés pour avoir 34 jours de repos: l'année 2025 sera une année de ponts

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L'année 2025 est une année à ponts. En posant seulement sept jours de congés, on peut, si on se débrouille bien, partir 34 jours. Une bonne nouvelle pour le tourisme, moins pour le pouvoir d'achat.

Avec 11 jours fériés, dont 10 en semaine, en 2025, plusieurs week-ends prolongés sont à portée de main en posant un minimum de jours. Sept jours de congés payés suffiront notamment pour obtenir 34 jours de repos, week-ends inclus.

Penché sur le calendrier 2025, Cyril fait ses calculs. “On peut, en étant taquin, un repos du 1er mai au 11 mai en posant 5 jours. Ce qui est pas mal”, appuie-t-il. Poser 7 jours pour s'assurer 34 jours de repos Diane et Louise n'y avaient pas pensé.

“Ce n’est pas des calculs que je fais. Mais une fois qu’on voit ça, ça fait réfléchir”, indiquent-elles.

"On sait qu’on va payer cher à cette période-là"

Et ce nombre de ponts possible est une bonne nouvelle pour le tourisme analyse, Vanguélis Panayotis, président du cabinet d'études MKG Consulting qui met en garde sur la hausse des prix.

“Attention quand même au pouvoir d’achat parce que ça reste un vrai sujet. Avec la loi de l’offre et de la demande, on le voit à chaque grand événement ou sur des périodes très restreintes, il y a des endroits comme Venise, Santorin, Cassis, où il y a énormément de monde. Et ça va être un vrai point d’attention parce qu’on sait qu’on va payer cher à cette période-là. Mais attention à ne pas avoir une expérience dégradée”, estime-t-il.

L'invité de Charles Matin : Jours fériés, de nombreux ponts en 2025 - 02/01
L'invité de Charles Matin : Jours fériés, de nombreux ponts en 2025 - 02/01
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Nécessité d'anticipation dans les entreprises

Pour Bernard Cohen-Hadad, président de la Confédération des PME Île-de-France, "les ponts et les jours fériés font partie de la vie d'entreprise".

“Ce qu’on attend en revanche, c’est que ce soit fait dans la bonne entente dans l’entreprise. En fonction du carnet de commandes, en fonction aussi des difficultés de l’entreprise. Mais si ça permet de recharger les batteries, qui peut s’en plaindre?”, indique-t-il.

Et un conseil, anticiper pour éviter les frictions entre collègues sur ces périodes très plébiscitées.

Léonie Guilbaut avec Guillaume Descours