Augmentation de salaire: comment bien demander à son supérieur

Les entretiens annuels approchent. Quels conseils peut-on donner pour avoir le maximum de chances de se faire augmenter? D’abord, un entretien annuel, ça se prépare. Ça veut dire évaluer ses compétences. Combien l’entreprise est-elle prête à payer pour mon profil? A combien serait recruté mon successeur? Combien je vaux sur le marché? C’est très important. Et donc combien je peux demander? Quelle est ma contribution réelle aux résultats de l’organisation? Quel impact aurait mon départ ou le fait de laisser le poste vacant?
A prendre en compte aussi, la situation financière de l’entreprise. Il faut qu’il y ait du grain à moudre. Là, vous avez une idée de combien vous allez demander, en général entre 5 et 15%. Vous arrivez évidemment tiré à quatre épingles, motivé, mais pas trop insistant sur le télétravail…
Ne pas pleurnicher sur son sort
Que faire si pendant l’entretien, votre supérieur n’aborde pas la question de l’augmentation? Il y a plusieurs possibilités d’accroche pour se lancer. Valoriser votre bilan positif (est-ce que ça ne mérite pas une reconnaissance de votre travail?), en mettant en avant un certain nombre d’éléments ou d’actions dont le manager n’a pas forcément conscience (vous n’êtes pas le seul salarié de la boîte). Faites comprendre aussi que vous pouvez aller vers l’extérieur. Et ne pas pleurnicher sur son sort: l’inflation, ‘je m’en sors pas’, ‘les temps sont durs’…
Il faut aussi explorer toutes les pistes de revalorisation. Vous pouvez argumenter sur les parts variables ou d’autres avantages du poste qui peuvent se révéler être autant de terrains d’entente (voiture, etc.). Réclamez plutôt une fourchette qu’un montant fixe. Demandez une augmentation en contrepartie d’objectifs. Ou programmez l’augmentation pour dans un an.