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Chômage partiel: finalement aucun changement au 1er juillet pour les entreprises et les salariés

Il n'y aura "aucun changement d'indemnisation pour les salariés en activité partielle au 1er juillet", a précisé le ministère du Travail, ce lundi.

Il n'y aura ni baisse de l'indemnisation du chômage partiel pour les salariés ni diminution de sa prise en charge pour les entreprises au 1er juillet, a affirmé lundi le ministère du Travail, en réaction à diverses informations de presse et déclarations gouvernementales. 

"L'information selon laquelle l'indemnisation des salariés en activité partielle passerait à 60% du brut (contre 70% aujourd'hui, NDLR) au 1er juillet est inexacte. Il n'y aura aucun changement d'indemnisation pour les salariés en activité partielle au 1er juillet", a précisé le ministère. "Pas de changement non plus pour les entreprises au 1er juillet", a ajouté l'entourage de Muriel Pénicaud, précisant que "la concertation avec les partenaires sociaux se poursuit". Depuis le 1er juin, les employeurs doivent déjà prendre en charge 15% du coût du chômage partiel.

Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, a, lui, laissé entrevoir lundi une nouvelle baisse de la prise en charge par l'Etat à partir du 1er juillet. "On va baisser un tout petit peu" le chômage partiel, a-t-il dit sur RMC, pour passer en salaire brut à "60% au lieu de 70%" actuellement. Selon lui, les salariés "ne verront sans doute pas la différence" puisqu'il "appartient aux chefs d'entreprises de compenser les 10 ou 15% que l'Etat ne mettra plus".

Depuis lundi dernier, une concertation a lieu, à la demande d'Emmanuel Macron, entre le ministère du Travail et les organisations patronales et syndicales pour réfléchir aux modalités du chômage partiel et à la mise en place d'un nouveau dispositif. Les syndicats sont vivement opposés à toute baisse de l'indemnisation des salariés. Quant au Medef, il veut que la prise en charge du chômage partiel ne baisse pas de nouveau avant la rentrée, avait indiqué vendredi son président, Geoffroy Roux de Bézieux.

La rédaction de RMC (avec AFP)