DIRECT. 10-Septembre: 175.000 participants recensés en France selon le ministère de l'Intérieur

251 interpellations sur l'agglomération
"Les interpellations se sont poursuivies dans la soirée. À ce stade, il y a eu 251 interpellations sur l'agglomération. Un bilan consolidé sera donné demain dans la matinée", indique la préfecture de police à RMC.
Mélenchon salue "le succès" de la mobilisation
Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a salué mercredi la mobilisation "Bloquons tout" du 10 septembre, un "succès" dont il trouve le mode d'action "moins routinier, monotone et maîtrisable que les traditionnels défilés" syndicaux.
Au même moment, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau s'est félicité de "la mise en échec de celles et ceux qui voulaient bloquer le pays".
Sur son blog, Jean-Luc Mélenchon, qui avait fortement appelé au soutien de cette mobilisation atypique, née sur les réseaux sociaux, salue le mode d'action de "l'auto-organisation" souvent vu à l'oeuvre lors de cette journée d'action relayée depuis plusieurs semaines par des citoyens.
"Des journées comme celle-ci en sont de formidables moments d'apprentissage et de création. Les innombrables initiatives locales en attestent. La culture locale de l'action s'en nourrit et forme alors une tradition", explique le fondateur de LFI, qui dresse un parallèle avec "la révolution citoyenne" si chère aux Insoumis.
Retailleau salue "la mise en échec de ceux qui voulaient bloquer le pays"
Le ministre démissionnaire de l'Intérieur s'est félicité mercredi soir de "la mise en échec de celles et ceux qui voulaient bloquer le pays", à l'appel du mouvement "Bloquons tout".
S'exprimant à l'issue d'une réunion de la cellule de crise à Beauvau présidée par le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, Bruno Retailleau a salué "la réactivité des forces de l'ordre". "Les bloqueurs n'ont pas bloqué la France", a-t-il résumé, dénonçant une "confiscation" du mouvement par l'extrême gauche et l'ultra gauche.
"200.000 manifestants ont exprimé leur exaspération et leur colère", dit Olivier Faure
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, estime que 200.000 personnes ont manifesté à travers la France pour exprimer "leur exaspération et leur colère, dans les villes comme les villages".
Sur X, il demande que le plan Bayrou soit abandonné et souligne que la gauche et les écologistes ont déjà proposé des solutions. Olivier Faure annonce également que le PS s’associera à la mobilisation du 18 septembre, organisée par l’intersyndicale, et prévient que si le gouvernement ignore les manifestants, le Premier ministre pourrait être censuré.
250.000 manifestants à travers la France selon la CGT
La CGT annonce 250.000 manifestants à travers la France. "Nous avons recensé plus de 250 000 participants et plus de 1 000 actions de grève sur l’ensemble du territoire. C’est une journée très réussie", a déclaré Sophie Binet, secrétaire générale du syndicat, sur RTL.
175.000 participants recensés en fin d'après-midi en France
Quelque 175.000 personnes participaient aux 550 rassemblements et 262 blocages recensés mercredi à 17h45 en France dans le cadre de la mobilisation "Bloquons tout", a indiqué le ministère de l'Intérieur.
175.000, c'est deux fois moins de participants qu'au premier acte des Gilets jaunes, selon notre journaliste Victor Joanin.
Au total, 473 interpellations ont été effectuées, dont 203 à Paris, et 339 personnes ont été placées en garde à vue, dont 106 dans la capitale, selon ce point, faisant état de "la présence de nombreux militants radicaux dans les cortèges", engendrant des "troubles à l'ordre public".
199 interpellations à Paris
La procureure de Paris, Laure Beccuau, a annoncé lors d’une conférence de presse que 199 personnes avaient été interpellées dans la capitale, dont 99 placées en garde à vue. Parmi elles, six mineurs figurent dans le bilan. Au niveau national, ce sont 327 interpellations qui ont été recensées.
L'incendie d'une façade à Paris peut-être provoqué involontairement par une intervention policière
L'incendie qui a en partie endommagé un restaurant et une façade d'immeuble dans le centre de Paris dans le cadre de la mobilisation "Bloquons tout" pourrait avoir été provoqué involontairement par une intervention policière, a indiqué mercredi la procureure de Paris.
"En l'état de nos informations, il pourrait s'agir d'un départ de feu involontaire lié à l'intervention des forces de l'ordre pour faire face à des regroupements denses et particulièrement hostiles dans le secteur des Halles", a détaillé Laure Beccuau lors d'un point-presse, précisant qu'une enquête sur ce sinistre avait été confiée à la Sûreté territoriale.
La façade d'un immeuble en feu dans le centre de Paris
La façade d'un immeuble situé dans le centre de Paris était en flammes mercredi après-midi, alors que des manifestants faisaient face à des policiers à proximité dans le cadre de la mobilisation "Bloquons tout".
Un important panache de fumée s'élevait peu après 16h d'une façade d'un immeuble léchée par des flammes près de la place du Châtelet, et des pompiers s'affairaient pour éteindre le feu pendant que les forces de l'ordre évacuaient les alentours.
163 interpellations à Paris, 63 personnes en garde à vue
À 15h30, 163 personnes ont été interpellées à Paris par les autorités et 63 ont fait l'objet d'un placement en garde à vue selon le Parquet.
La station Châtelet-les-Halles fermée à la demande de la préfecture de police
À la demande de la préfecture de Paris, les métros et RER ne marquent pas l'arrêt à la station de Châtelet-les-Halles où a actuellement lieu un rassemblement d'ampleur, en raison de "mesures de sécurité".
Selon Le Parisien, cette décision serait consécutive à des appels au pillage diffusés sur les réseaux sociaux et ciblant le centre commercial de Châtelet-les-Halles.
Centre géographique de la capitale, Châtelet abrite de nombreuses boutiques et un grand centre commercial et sa gare est desservie par quatre lignes de métro et 3 de RER en faisant l'un des plus importantes d'Europe.
En urgence, la justice suspend la surveillance par drones en Moselle
La justice administrative, saisie en urgence, a suspendu mercredi un arrêté préfectoral qui avait autorisé en Moselle la surveillance par drones des manifestations organisées par le mouvement "Bloquons tout", au motif que la "zone de survol" autorisée, Metz et huit communes avoisinantes, était trop large.
En outre, le préfet n'a pas apporté "la preuve que les objectifs de maintien de l'ordre ne pouvaient être atteints sans recourir à l'utilisation des drones", a indiqué dans un communiqué le tribunal administratif de Strasbourg.
Le tribunal a donc donné raison aux requérants, le Syndicat des avocats de France, le Syndicat de la magistrature et l'Association de défense des libertés constitutionnelles, qui l'avaient saisi en arguant notamment d'une "atteinte grave au droit au respect de la vie privée" et aux libertés de manifestation et "d'aller et venir".
229 actions en cours en zone gendarmerie, 1 blessé
La gendarmerie recense, à 14h30, 229 actions en cours dans les zones hors des villes.
Par ailleurs un gendarme a été blessé légèrement à Rennes
Marseille: 700 manifestants repoussés par les CRS gare Saint-Charles
Selon la préfecture de police des Bouches-du-Rhône, 700 manifestants qui tentaient d'envahir la gare Saint-Charles, ont été repoussé par les CRS déployés en bas des marches.
La 2e étape du Tour de l'Ardèche féminin annulée en raison de la mobilisation
Le mouvement "Bloquons tout" a entraîné mercredi l'annulation sur décision préfectorale de la 2e étape du Tour de l'Ardèche féminin prévue entre Saint-Rambert-d'Albon et Saint-Donat, ont annoncé les organisateurs.
"Cette décision fait suite à un arrêté préfectoral pris par les autorités compétentes", ont indiqué dans un communiqué les organisateurs de cette course dont la championne du monde, la Belge Lotte Kopecky, avait remporté la première étape, mardi.
"La sécurité des coureuses, des suiveurs, du public et de l'ensemble de la caravane de l'événement reste la priorité absolue. L'organisation prend acte de cette mesure et remercie l'ensemble des partenaires, collectivités, spectateurs et des bénévoles pour leur compréhension", ont ajouté les organisateurs, précisant que la suite de l'épreuve prévue jusqu'à dimanche était "maintenue à ce stade".
295 interpellations, 4 blessés légers dans les rangs des forces de l'ordre
À 13h, le ministère de l'Interieur fait état de 295 interpellations dont 171 à Paris. Par ailleurs 4 agents des forces de l'ordre ont été légèrement blessés et 106 actions de déblocages ont été effectuées.
A 11h, les services ont recensé 430 actions, dont 273 rassemblements et 157 blocages réunissant 29.000 participants.
De son côté, le Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises(COGIC) faisait état de 105 incendies de voie publique.
À Paris, de nombreux manifestants convergent vers le centre et la place du Châtelet
À Paris, de nombreux manifestants convergent vers le centre de la capitale, place du Châtelet, où se tient un rassemblement à l'appel des antennes parisiennes de syndicats, a constaté un reporter de RMC présent sur place.
De nombreux policiers sont également présents aux abords du rassemblement.
Plusieurs milliers de manifestants à Marseille
Plusieurs milliers de personnes ont défilé mercredi à Marseille à l'appel du mouvement "Bloquons tout" et sous les bannières syndicales.
Ils étaient environ 8.000 manifestants selon un bilan provisoire de la préfecture de police des Bouches-du-Rhône, 30.000 selon un membre de l'organisation du 10 septembre et 80.000 selon la CGT.
Vers midi, des policiers ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser une partie des manifestants qui s'étaient détachés du cortège, a constaté un journaliste de l'AFP. De brefs incidents causés par une "tentative d'intrusion" dans un centre commercial, selon la police.
"J'ai bloqué ma TVA et mes prélèvements", témoigne sur RMC un artisan
Artisan dans l'assainissement, Christophe déplore la tournure violente du mouvement et a pris une autre décision: "Je ne vais pas donner mes factures d'achat et de vente, ma comptable ne va pas pouvoir remplir le Cerfa de TVA. Je bloque ma TVA".
>> Notre article ici - "J'ai bloqué ma TVA et mes prélèvements Urssaf": cet artisan participe au 10-Septembre à sa façon
Mais l'artisan ne s'arrête pas là: "J'ai bloqué mes prélèvements Urssaf sur mon application bancaire. Je continue à travailler, je n'empêche personne de travailler, c'est ma manière de bloquer la situation".
"Retailleau veut des images de violences, il aime la répression", lance Mélenchon
Après l'interpellation violente d'un jeune en marge du mouvement "Bloquons-tout", Jean-Luc Mélenchon estime que le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau "veut des images de violences à la télévision".
"Soyez prudents et vigilants. Retailleau cherche l'incident et multiplie les provocations. Attention, il aime la répression et veut des images de violences pour les journaux télévisés", assure-t-il sur X.
250 interpellations sur l'ensemble du territoire
À 11h, le ministère de l'Intérieur fait état de 250 interpellations sur l'ensemble du territoire, zone police et zone gendarmerie confondues.
Des affrontements entre policiers et manifestants près de la gare du Nord
Des policiers ont chargé des manifestants à proximité de la gare du Nord à Paris alors qu'une Assemblée générale de syndicats de cheminot s'est tenue au sein même de la gare.
CRS et policiers de la BRAV-M ont d'abord nassé des manifestants présents sur le parvis de la gare a constaté RMC. La foule composée d'habitué des manifestations et de nombreux étudiants a été progressivement encerclée, continuant de scander des slogans comme 'Macron démission'.
Une opération péage gratuit sur l'autoroute A6 en Côte-d'Or
Une opération péage gratuit était en cours sur l'A6 au niveau du Val-Larrey et de Bierre-lès-Semur en Côte-d'Or avec un barrage filtrant mis en place.
Éducation: une centaine d'établissements perturbés et 27 bloqués
Selon le ministère de l'Education nationale, une centaine d'établissements sont perturbés par les manifestations du 10-Septembre et 27 bloqués à 12h.
À Paris, des policiers ont été pris à partie et visé par des projectiles à proximité du lycée Hélène Boucher dans le 20e arrondissement.
Jean-François Copé dénonce la récupération du mouvement par Jean-Luc Mélenchon et sa "milice organisée"
Sur RMC, le maire LR de Meaux Jean-François Copé dénonce la récupération du mouvement par Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise: "Mélenchon est la manœuvre, il a récupéré le mouvement à la première seconde et LFI a mis en place sa mécanique de déstabilisation massive par la rue".
"Ils ont une milice organisée, les black block qui sont capables de tout et face auxquels la République doit être extrêmement ferme", ajoute Jean-François Copé.
La gendarmerie évoque 241 actions en dehors des villes, 5 interpellations
A 11h, la gendarmerie nationale faisait état de 241 actions dans les zones hors des villes où elle est chargée du maintien de l'ordre, les zones gendarmerie, évoquant la rpésence de 10.000 personnes.
Parmi ces 241 actions, la gendarmerie recencs 194 rassemblements et 18 actions de blocage d'axes qui ont entraîné 5 interpellations, 2 personnes lors de la vague de refoulement sur l'A10 près de Poitiers, 2 à la Réunion pour des tags sur la commune de Saint Paul et 1 lors de l'évacuation d'un rond-point à Gaillac.
Tensions entre travailleurs et bloqueurs sur plusieurs barrages
Sur RMC, des travailleurs bloqués par des manifestants du 10-Septembre font part de tensions avec les bloqueurs. Ils déplorent des actions menées par des retraités ou des étudiants "qui ne travaillent pas".
>> Notre article ici - "Je leur ai dit de débloquer ou je poussais": tensions entre travailleurs et bloqueurs du 10-Septembre
L'un des instigateurs du mouvement dénonce une récupération à l'encontre des actions prônées.
La tension monte gare du Nord à Paris, de nombreux manifestants, les accès bloqués par les autorités
Le parvis de la Gare du Nord à Paris est rempli de manifestants alors qu'un appel à se rassembler est organisé. Les forces de l'ordre également présentes en nombre, bloquent les entrées à la gare.
La police évoque une tentative d'intrusion d'un millier d'individus déterminés mais déjoué par les autorités.
Auparavant, une manifestation sauvage boulevard de Magenta à proximité, a été dispersée dans le calme.
Les routes d'Île-de-France désertes
En raison des blocages sporadiques et des fermetures de bretelles et de sorties sur les routes d'Île-de-France, on recenses seulement 12 kilomètres d'embouteillages cumulés contre 130 en moyenne à cette heure-ci.

Situation tendue à Rennes, des blindés de la gendarmerie engagés, un bus incendié
Face à une situation compliquée à Rennes, les autorités ont engagé 2 véhicules blindés Centaure en zone police, a appris RMC.

Plus tôt, des mortiers et des fusées ont été tirées en direction des forces de l'ordre sur la rocade et des pompiers ont été pris à partie.
Un bus a été pillé et incendié sous un pont. Il a explosé fragilisant potentiellement ce pont.
Retailleau évoque près de 200 interpellations et dénonce une mobilisation "détournée par l'ultragauche"
Le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau fait état à 10h15 de "près de 200 interpellations" sur l'ensemble du territoire français: "La nuit a été calme, c'est à l'aube que les premières actions se sont déroulées"
"La mobilisation n'a rien de citoyenne, elle a été détournée par l'ultragauche, appuyée par les Insoumis", ajoute le ministre.
"On a des groupuscules aguerris et mobiles, vêtus de noir et l'on reconnaît l'ADN de l'extrême-gauche et de l'ultragauche".
Saint-Malo: les images des manifestations
Action de blocage de l'A20 vers Limoges par des tracteurs
30 personnes sont en train de bloquer l’autoroute A20 dans le sens Sud-Nord au niveau de Saint Hilaire Bonneval au sud de Limoges. 6 tracteurs et 10 véhicules légers sont impliqués dans le blocage explique la gendarmerie.

154 actions en France en dehors des villes
En zone gendarmerie, 154 actions ont été recensées depuis le début de la journée dont 18 blocages d'axes de transport.
"J'ai fait 600m en 40 minutes", témoigne Quentin en Loire-Atlantique
"J'ai fait 600m en 40 minutes en passant par des petites départementales ridicules", déplore Quentin, artisan à Valet (Loire-Atlantique) près de Nantes. "Ils ont bloqué des ronds-points, c'était des gens qui ne travaillent pas, des retraités des jeunes", assure-t-il très remonté aux Grandes Gueules.
"Je leur ai dit de débloquer ou je poussais, ils n'ont pas voulu j'ai poussé, j'ai rayé mon camion", déplore Quentin.
95 interpellations à Paris et en petite couronne
Le bilan des interpellations continue de monter à Paris et en proche banlieue. À 9h20, la préfecture de police faisait état de 95 interpellations.
"Je me suis fait agresser par des étudiants": la colère de Samir, VTC bloqué à Rennes
Chauffeur VTC à Rennes, Samir comprend le ras-le-bol des Français mais déplore les blocages: "Je suis en train de travailler, ils bloquent et sont en train de brûler la rocade, on va encore payer avec nos impôts. Manifester c'est bien mais pas casser", assure-t-il aux Grandes Gueules.
"Quand ils cassent des vitrines, ils empêchent des gens qui bossent", poursuit-t-il.
"Je viens de me faire agresser verbalement, ils sont une centaine, ce sont des étudiants", ajoute Samir très remonté évoquant des manifestants "babos de Rennes". "Ils ne savent pas ce que c'est de travailler, ils ont papa et maman derrière".
Sur RMC, la porte-parole de la police dénonce le "droit de casser"
"Certains confondent droit de manifester et droit de casser", dénonce ce mercredi sur RMC Story la porte-parole de la police nationale la Commissaire Agathe Foucault.
>> Notre article ici - 10-Septembre: "Certains confondent droit de manifester et droit de casser et dégrader"
Évoquant des actions bloquées et des interpellations sur l'ensemble du territoire, elle fait état d'individu interpellés après avoir tenté d'"entraver la circulation" ou contrôlés "en possession d’objets qui sont interdits comme des mortiers".
"Ces interpellations ont lieu parce qu’il y a des individus qui confondent le droit de manifester et le droit de casser", ajoute Agathe Foucault.
"Même en partant tôt, j'ai été bloqué par des palettes en feu", témoigne une GG
Attendu sur le plateau des Grandes Gueules ce mercredi, Antoine Diers s'est retrouvé bloqué dans le Nord, ne parvenant pas à prendre son train pour Paris: "J'avais anticipé mais même en partant plus tôt pour aller de Dunkerque à Lille et prendre un TGV, je me suis retrouvé bloqué à 6h du matin par un barrage de palettes enflammées, à 30 mètres de moi".
"On a réussi au bout de 30-40 minutes à se faufiler au milieu de la barricade en feu mais j'ai manqué mon train", raconte-t-il sur RMC Story.
"J'ai vu les CRS partout dans Lille, des policiers tenter de tenir un gros rond-point à Lille et d'autres libérer le périphérique", détaille Antoine Diers.
Plus d'informations ici.
3000 manifestants et 80 mouvements identifiés en zone gendarmerie
À 8h30, la gendarmerie nationale faisait état de 80 mouvements identifiés en zone gendarmerie, 16 blocages ou filtrages de routes et de ronds-points dont l'A10 débloqués et évoquait environ 3000 manifestants.
Bompard estime que les manifestants vivent comme "un bras d'honneur" la nomination de Lecornu
Manuel Bompard estime que la nomination hier soir de Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre est une "provocation" et que la colère des manifestants ne sera ainsi pas apaisée, bien au contraire. "Beaucoup de gens se sont dit que c'est une forme de bras d'honneur qu'on leur fait", juge-t-il.
"Si vous me présentez une seule personne qui avait prévu de manifester et qui dit qu'il va rester à la maison après la nomination de Sébastien lecornu... Je veux bien la rencontrer mais je ne pense qu'elle n'existe pas", raille-t-il.
Manuel Bompard: "On soutient là où c'est possible"
Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise et dépité LFI des Bouches-du-Rhône, était présent sur des points de blocage dès 5h du matin avec des syndicalistes RATP. Face à Apolline de Malherbe sur RMC-BFMTV il explique que le mot d'ordre de LFI reste le même: accompagner sans diriger.
"J'appuie ces intitiatives, on vient en aide, on soutient là où c'est possible", détaille-t-il, donnant également rendez-vous le 18 septembre pour la mobilisation syndicale.
Les images du blocage d'un péage à Poitiers et de l'intervention des gendarmes
Des gendarmes sont intervenus pour débloquer le péage de Poitiers Sud envahi peu auparavant par une cinquantaine de manifestants comme le montrent ces images de la gendarmerie nationale que RMC s'est procuré.
Environ 300 personnes sont rassemblées depuis ce mercredi matin sur le rond-point qui dessert le péage Poitiers Sud dans les 2 sens.
Cinquante personnes habillées en noir et casquées ont atteint le péage tentant de casser et taguer les cabines.
À 8h20, le péage a été débloqué par une trentaine de militaires sur place et deux personnes ont été interpellés, a appris RMC tandis que des manifestants qui s'étaient positionné sur les voies de l'autoroute A10 ont été raccompagné vers le péage par les gendarmes.


Sur RMC, le député LFI Hadrien Clouet évoque un blocage "bon enfant" à Toulouse
Une centaine de manifestants bloquent un axe central à Toulouse, dans une ambiance festive pour l'instant.
"Cette mobilisation est nécessaire et elle est bon enfant", assure à RMC Hadrien Clouet, député LFI présent sur place. "Il y a écrit partout sur le sol 'Macron démission', ça représente ce que pensent beaucoup de Françaises et Français aujourd'hui".

A Poitiers, des manifestants s'en prennent à un péage, 2 interpellations
Environ 300 personnes sont rassemblées depuis ce mercredi matin sur le rond-point qui dessert le péage Poitiers Sud dans les 2 sens.
Cinquante personnes habillées en noir et casquées ont atteint le péage tentant de casser et taguer les cabines.
À 8h20, le péage a été débloqué par une trentaine de militaires sur place et deux personnes ont été interpellés, a appris RMC tandis que des manifestants qui s'étaient positionné sur les voies de l'autoroute A10 ont été raccompagné vers le péage par les gendarmes.
Déjà 75 interpellations à Paris
À 8h30, la préfecture de police faisait état de 75 interpellations à Paris a appris RMC.
Des groupes disparates de manifestants tentend d'organiser des points de blocage sporadiques aux portes de la capitale et sur le périphérique.
De nombreux auditeurs bloqués partout en France
De nombreux auditeurs de RMC sont bloqués sur la route et les voies ferrées un peu partout en France.
À Trappes dans les Yvelines, le dépôt de bus est bloqué.
Le périphérique est de Nantes est bloqué depuis 30 minutes.
"Où sont les forces de l'ordre, bordel complet, impossibilité de bouger", assure à RMC Pierre, bloqué à Rennes-sud.
A Vaux-en-Velin (Rhône) sur la rocade-est, tout est bloqué "les voitures sont sur la voie d'urgence", constate Corinne.
Des policiers sont présents en masse. C'est le cas à Coignières (Yvelines) au carrefour des Fontaines "bien équipés, en tenue anti-émeute, empêchant tout blocage", assure Cédric.
Sur la ligne ferroviaire sud-Bretagne, la situation est bloquée "avec des objets sur les voies" constate Nico.
Des actions en cours sur le périphérique et aux portes de Paris
Des actions sont en cours à Paris aux alentours du périphérique. Des portes ont été bloquées puis débloquées. Près de la porte de Vincennes des poubelles ont été jetées sur la route et des débris dispersés au sol aux alentours de la porte de Clignancourt.
Une voie du périphérique a été fermée puis réouverte tandis qu'un dépôt de bus a été bloqué à Bagnolet au nord de Paris avant l'intervention de la police.
Policiers et gendarmes sont présents en nombre aux portes de Paris et des militants parfois masqués s'éparpillent dans le métro, à vélo ou à pied pour se rendre d'un point de blocage à l'autre.
L'axe Rennes-Saint-Malo bloqué

Le bilan monte à 65 interpellations en région parisienne
A 8h, le bilan des interpellations sur Paris et petite couronne monte de 51 à 65 selon la préfecture de police. Avec les 8 interpellations dans le reste du pays en zone police, le bilan total monte ainsi à 73 interpellations au total.
Le point sur les blocages à 8h
Le périphérique est par exemple bloqué à Rennes, mais aussi à Caen par une centaine de manifestants, c'est aussi le cas de l'autoroute A35 à hauteur de Strasbourg, sur l'A10 à Poitiers où la circulation est totalement coupée.
Mais des actions ont aussi lieu devant des lycées à Paris et Lyon : avec des amoncellements de poubelles pour empêcher l'accès.
Dans le Nord, près de Douai, l'accès à un entrepot Amazon est bloqué par un petit groupe...
Et on signale plusieurs cortèges modestes, plusieurs centaines de manifestants dans les centre-villes de Marseille et de Lyon... où des affrontements ont eu lieu avec la police dans le secteur de Perrache.
Des sabotages étaient également craints, pour l'instant aucune opération d'ampleur n'est remontée, hormis quelques dégradations de radars automatique et l'incendie de câbles sur une ligne ferroviaire entre Toulouse et Auch qui a interrompu le trafic pour toute la journée.
Victor Joanin
Des vols de câble dans la nuit sur le réseau SNCF
La porte-parole de la police nationale précise sur RMC que quelques actions ont déjà eu lieu: "On a eu au cours de la nuit des vols de câbles sur des voies SNCF qui entraînent des difficultés sur le trafic", explique-t-elle.
Une soixantaine d'interpellations ce matin
Agathe Foucault, porte-parole de la police nationale, fait le point sur les premières actions sur RMC, rappelant que 80.000 pioliciers et gendarmes sont mobilisés depuis cette nuit.
Des premières actions de manifestatnts ont été "levées" avec 51 interpellations dans le secteur préfecture de Police (Paris) et 8 en province, détaille-t-elle sur RMC.
"Des individus confondent le droit de manifester et le droit de casser et comettre des infractions. L'un est consacré par le droit, l'autre non et les policiers agissent dans ce cadre".
Des chiffres qui ne concernent que les zones "police", plus urbaines, et ne tiennent pas en compte les chiffres de la gendarmerie nationale.
10-Septembre: suivez le direct RMC
Reporters, invités, auditeurs... RMC vous accompagne et vous informe des blocages et mobilisations tout au long de la journée du 10-Septembre
A Toulouse, les actions commencent également
La grande distribution était ciblée également. L'objectif est de paralyser l'économie du pays, avec notamment des opérations caddies gratuit, qui inquéitait particulièrement le patron d'Intermarché sur RMC il y a deux jours.
Notre reporter est auprès de manifestants qui se rassemblent depuis 6h30 aux abords de Toulouse. Dans la ville rose des actions ont démarré à proximité de la gare et également un début d'action de la CGT devant les usines Airbus.
A 14h30 une grande manifestation est prévue dans le centre de Toulouse.
Avec JWF
Ces personnes qui hésitent à participer
Christophe (Ille-et-Villaine), agent SNCF, explique sur RMC qu'il ne compte pas bloquer aujourd'hui et se posait la question d'intégrer le mouvement ou non depuis une semaine. "Il y a vraiment deux camps, les deux extrêmes. Mais il faut faire des coalitions", juge-t-il.
Où sont les blocages?
Nos reporters vous accompagnent toute la journée pour signaler et raconter ce qu'il se passe sur les différents points "chauds" de la mobilisation.
A Dinan (Côtes-d'Armor), les choses commencent à s'organiser pour une opération escargot sur la national. Des manifestants commencent à se rejoindre pour perturber le Forum économique breton, la grand-messe du patronnat local.
Des perturbations sont également prévues à Nantes vers l'aéroport, et à Rennes sur la Rocade.
A Bagnolet aux portes de Paris: notre reporter a constaté que la police a rapidement délogé des manifestants qui tentaient de descendre sur les voies.
Au standard de RMC, les auditeurs signalent également les blocages. Il y en a actuellement à l'entrée de Grenoble.
A Paris, la crainte des commerçants prêts de Châtelet
Pour cette journée de mobilisation, les étudiants ont prévu à Paris de se rassembler et de converger vers la place du Châtelet où se réuniront déjà les syndicats CGT, FSU et Solidaires à 13h. Un rassemblement qui inquiète les commerçants du quartier comme Illan.
"Si ce ne sont que des manifestants ça va. Mais si c’est le bordel et qu’ils commencent à tout casser là par contre le matériel je dois le racheter etc. C’est très compliqué", confie-t-il.
Notre article - "On va perdre une journée de chiffre d'affaires": à Paris les commerçants redoutent cette journée du 10 septembre.
Quelle implication réelle de LFI et des syndicats dans le mouvement?
C'est ce mercredi 10 septembre que démarre le mouvement "bloquons-tout". Un mouvement social né sur Internet, hors du cadre des syndicats et des partis politiques. Ces derniers sont pourtant accusés de récupération: qu'en est-il vraiment?
Lire l'article ici.
Rassemblements et défilés
Plusieurs responsables de la CGT seront rassemblés mercredi dès 09h30 devant le ministère du Travail, à l'initiative de ses fédérations du commerce et de la chimie. De premiers cortèges sont prévus à Rennes et Nantes dès 11h.
Les unions départementales parisiennes de la CGT, FSU et de Solidaires se sont donné rendez-vous dès 13h dans le centre de la capitale, place du Châtelet. A 14h30, une manifestation est annoncée à Toulouse.
Il y a également des appels à ne pas consommer ou à ne pas utiliser sa carte bancaire. Des appels suivis par certains commerçants qui encouragent les paiements en espèces en proposant des réductions.
Quid des sites industriels et plateformes logistiques?
Commerces, raffineries, hôpitaux, éboueurs, usines ... De nombreux salariés ont prévu de bloquer des entreprises. Le géant Amazon pourrait être perturbé par un piquet de grève sur le site de Brétigny-sur-Orge (Essonne), à partir de 12h. A Dunkerque, une grève est prévue chez ArcelorMittal, qui a annoncé ces derniers mois un important plan de licenciements.
Les salariés des raffineries de Gonfreville-L'Orcher, près du Havre (Seine-Maritime), Donges (Loire-Atlantique), et Feyzin (Rhône), toutes trois exploitées par TotalEnergies, sont appelés "à cesser le travail le 10", a indiqué à l'AFP Eric Sellini (CGT).
En Seine-Maritime, la CGT appelle également les salariés du secteur à rejoindre le piquet de grève près de la centrale nucléaire de Paluel. Au sud de Rouen, l'usine Ampère de Renault, plus gros employeur de la région, sera en grève. A l'appel de la CGT, les éboueurs ont déposé au moins une quinzaine de préavis de grève dans diverses régions de France, surtout rurales.
Les perturbations côtés transports
Dans l'Ouest, les citoyens mobilisés se donnent rendez-vous dès 06h ce mercredi pour bloquer les rocades de Rennes et Nantes. Des actions similaires ou des barrages filtrants sont également annoncés dans les boucles de messagerie à Brest, Vannes ou Caen.
A Paris, dès minuit, des militants prévoient de bloquer plusieurs portes du périphérique (La Chapelle, Bagnolet, Montreuil, Italie, Orléans notamment). Dans la matinée, plusieurs assemblées générales se tiendront dans les gares parisiennes (gares du Nord et de Lyon).
Dans les transports en commun, les Intercités, RER, avec aucun train sur la ligne D, et Transiliens, avec seulement un train sur trois sur la ligne H, seront plus affectés que les TGV, métros, tramways ou bus parisiens. Mais le RER A, ligne la plus fréquentée d'Europe, ne devrait pas être touché.
La direction générale de l'Aviation civile (DGAC) prévoit perturbations et retards "sur l'ensemble des aéroports français".
Ce qui est prévu du côté des étudiants et lycéens
Près de 30 universités françaises ont organisé mardi à la mi-journée leurs assemblées générales pour décider de leurs actions ce mercredi. Sur le campus Jussieu à Paris, une assemblée de plusieurs centaines de personnes a voté un rassemblement devant ce site mercredi matin, mais pas le blocage.
Les étudiants parisiens convergeront vers la place de la Sorbonne pour aller ensuite place du Châtelet à la mi-journée, où un rassemblement syndical est prévu.
La direction de Sciences Po a indiqué que ses sites à Paris et dans les régions resteraient fermés mercredi, avec des enseignements assurés à distance. L'université Rennes 2 fermera également des campus.
Côté lycées, "on doit prendre part à ce mouvement social, parce qu'on est les premiers et les premières concernés par le budget", explique Sofia Tizaoui, présidente de l'Union syndicale lycéenne, premier syndicat lycéen.
Bienvenue sur notre direct consacré à la mobilisation "Bloquons tout"
"Bloquer tout", du périphérique parisien aux rocades en régions en passant par les grandes gares, universités ou entreprises: face aux nombreuses initiatives d'une mobilisation citoyenne mercredi, au succès incertain, les autorités promettent la fermeté. Des centaines d'actions sont prévues en Ile-de-France et en régions, des métropoles aux petites villes.
Alors que la passation de pouvoir entre le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu et son prédécesseur François Bayrou est prévue mercredi à midi, le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau a indiqué que des forces de sécurité seraient déployées dès mardi soir "sur des zones sensibles", promettant une "tolérance zéro". Il avait annoncé dès lundi soir que quelque "80.000 gendarmes et policiers" seraient mobilisés.
Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a dit mardi s'attendre à des "actions coups de poing", blocages voire sabotages, tandis que la porte-parole de la police nationale Agathe Foucault a évoqué sur RTL mardi soir "600 actions de voies publiques identifiées" mais pas déclarées.
