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Eva Joly coincée entre "gauche molle" et "gauche folle"

La candidate écologiste à l'élection présidentielle, Eva Joly, s'est présentée mercredi soir sur France 2 comme une "combattante", représentante d'une gauche "raisonnable", dans une campagne électorale "difficile". "Je suis coincée entre la gauche molle q

La candidate écologiste à l'élection présidentielle, Eva Joly, s'est présentée mercredi soir sur France 2 comme une "combattante", représentante d'une gauche "raisonnable", dans une campagne électorale "difficile". "Je suis coincée entre la gauche molle q - -

PARIS (Reuters) - La candidate écologiste à l'élection présidentielle, Eva Joly, s'est présentée mercredi soir sur France 2 comme une...

PARIS (Reuters) - La candidate écologiste à l'élection présidentielle, Eva Joly, s'est présentée mercredi soir sur France 2 comme une "combattante", représentante d'une gauche "raisonnable", dans une campagne électorale "difficile".

"Je suis coincée entre la gauche molle qui ne promet rien et la gauche folle qui promet tout", a-t-elle déclaré en référence aux candidats du PS François Hollande et du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon.

Créditée de 1% à 3% dans les sondages d'opinion, la candidate d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) a participé à la première des deux émissions de France 2 "Des paroles et des actes" donnant la parole aux prétendants à l'Elysée.

"Mon parcours professionnel est un parcours de combattante et j'ai l'habitude de me battre pour mes idées", a déclaré l'ancienne magistrate.

"Cette campagne est difficile", a-t-elle reconnu, évoquant le peu d'espace laissé aux "petits candidats" et le fait que "l'écologie demande des efforts aux citoyens".

Elle a dit représenter "la gauche raisonnable, l'écologie qui essaie de voir le monde tel qu'il est et qui ne raconte pas de baratin". "Evidemment c'est un message difficile".

A la question de savoir si elle accepterait d'entrer dans un gouvernement, Eva Joly a répondu : "Le moment n'est pas encore venu de trancher cette question. Je prendrai ma part dans le chantier à venir".

Elizabeth Pineau, édité par Gérard Bon

REUTERS