RMC

François Bayrou se veut le sauveur du modèle social français

François Bayrou a affirmé lundi soir à Lyon qu'il était le seul candidat capable de défendre le modèle social français et a dénoncé les "discours mensongers" des deux favoris des sondages en vue du premier tour, François Hollande et Nicolas Sarkozy. /Phot

François Bayrou a affirmé lundi soir à Lyon qu'il était le seul candidat capable de défendre le modèle social français et a dénoncé les "discours mensongers" des deux favoris des sondages en vue du premier tour, François Hollande et Nicolas Sarkozy. /Phot - -

LYON (Reuters) - François Bayrou a affirmé lundi soir à Lyon qu'il était le seul candidat capable de défendre le modèle social français et a dénoncé...

LYON (Reuters) - François Bayrou a affirmé lundi soir à Lyon qu'il était le seul candidat capable de défendre le modèle social français et a dénoncé les "discours mensongers" des deux favoris des sondages en vue du premier tour, François Hollande et Nicolas Sarkozy.

Le candidat du Modem, qui était en meeting au parc des expositions Eurexpo de Lyon, a jugé que les "valeurs et acquis du Conseil national de la résistance" étaient aujourd'hui "en danger".

Devant plus de 2.000 militants, il a une nouvelle fois martelé la nécessité de tenir "un discours de vérité" et d'affronter les problèmes.

Pour lui, François Hollande et Nicolas Sarkozy tiennent "le discours le plus mensonger, le plus dissimulateur et le plus truqueur qu'on puisse imaginer sur la situation du pays".

Le candidat socialiste et le président-candidat se sont lancés dans "un concours de balivernes et de tromperies", a-t-il ajouté.

François Bayrou a notamment taclé l'intention du candidat de l'UMP de n'augmenter aucun impôt et la promesse du candidat du PS de créer 60.000 postes supplémentaires dans l'Education nationale.

A six jours du premier tour, le candidat centriste, arrivé à la troisième place en 2007, a également regretté que cette campagne soit celle "des rodomontades et non des sujets de fond".

Arnaud Grange, édité par Henri-Pierre André

REUTERS