Fred Hermel: "Ce jour où J'ai eu de la compassion pour les manifestants antivax"
Bonjour la République, bonjour la France!
J’ai besoin de beauté dans mon quotidien. Alors, samedi, j’ai flâné du côté du quartier du Louvre et j’ai surtout bien levé la tête pour admirer ces sublimes bâtiments d’où résonne la grande histoire de France.
J’ai eu aussi le petit bonheur d’être reconnu par des policiers qui avaient écouté ma chronique de mercredi dernier sur le film "Bac Nord".
On a discuté un moment et j’ai senti leur fierté de servir la République, de servir la France. Ils étaient du côté de la place des Victoires afin d’assurer la sécurité autour de la manifestation des anti-pass, des antivax.
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Puis j’ai marché dans le coin et rapidement je suis tombé sur cet attroupement de gens qui hurlaient à la dictature. Visages durcis par la haine, regards abîmés par l’obsession, voix brisées de trop de mots. J’ai été marqué par une dame d’une soixantaine d’années qui n’arrêtait pas de frapper violemment sur une espèce de gros tambourin et qui criait criait…
Et puis, à quelques mètres de là, sur la petite place située devant la comédie française, j’ai vu des gens qui dansaient le rock, le sourire aux lèvres et la joie dans les yeux.
Il faisait beau, je me suis dit que la vie était belle. Et là j’ai eu de la compassion pour les manifestants. Vraiment. Je me suis dit qu’ils passaient à côté de tout ce qui fait le bonheur de vivre dans une nation aussi magnifique que la nôtre.
Parce que des citoyens qui font confiance aux autorités de leur pays, qui se sentent protégés, qui prennent un verre en terrasse d’un café, des citoyens qui dansent dans la rue, des citoyens qui chantent.
Et bien voyez-vous… c'est ça, la France!