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GBL: "On est pas là pour voir des morts sur le dancefloor"

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La préfecture de police de Paris tire la sonnette d'alarme sur une drogue qui fait des ravages: le GBL. Les autorités ont recensé dix cas d'overdoses dans des établissements de nuit depuis le début de l'année.

La préfecture de police de Paris tire la sonnette d'alarme. La consommation du GBL, pour Gamma-butyrolactone, fait une hécatombe chez les consommateurs de drogues. La préfecture de Paris a ainsi recensé dix cas d'overdoses au GBL dans les établissements de nuit au cours des trois derniers mois Autant que pour toute l'année 2017. 

Six établissements de nuit ont fait l'objet d'une fermeture administrative depuis le début de l'année après le coma de clients sous les effets du GBL.

 "On n'est pas là pour voir des morts sur le dancefloor"

Cette drogue-phénomène inquiète les patrons de bars et de discothèques. Christophe, gérant d'un établissement de nuit, fait partie du Collectif Action Nuit, qui tire le signal d'alarme. 

"On demande aux autorités sanitaires de faire plus sur ce produit à destination des jeunes, des étudiants, des 18-25 ans, qui sont le gros des gens qui peuvent consommer ce type de produits. Que les autorités prennent conscience de cette probable pandémie! Nous, exploitants de lieux, sommes là pour la fête, mais pas là pour voir des morts sur le dancefloor".

Un appel entendu par le préfet de police de Paris qui a réuni lundi les professionnels de la nuit, les autorités de santé et les services de police et souhaite désormais mettre en place un plan d'action d'ici quelques semaines.

Claire Andrieux et X.A