Harlem Désir appelle à "une cohérence" au sein du gouvernement

Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti socilaiste - -
Le premier secrétaire du Parti socialiste était invité sur RMC et BFMTV ce lundi matin. Face à Apolline de Malherbe, Harlem Désir a tenté de ressouder les liens entre le PS et EELV au lendemain des tensions qui ont découlé de la manifestation contre l'aéroport de Notre-Dame des Landes. D'abord interrogé sur les débordements en marge de la manifestation, Harlem Désir explique : "Je condamne d'abord fermement les violences de cette manifestation. E. Causse a condamné elle aussi ces violences. C'est nécessaire et indispensable. Mais il ne faut pas faire d'amalgame entre manifestants qui ont manifesté pacifiquement et les groupes violents".
Sur l'autorité de Jean-Marc Ayrault
Dimanche soir, Jean-Marc Ayrault a, lui aussi, condamné les violences en marge de la manifestation nantaise. Mais le premier ministre a aussi dénoncé l'ambigüité qu'il peut y avoir chez les Verts. "Je ne crois pas que les Verts soient dans l'ambigüité, estime Harlem Désir. Le Premier ministre a voulu dire qu'il ne devait pas y avoir d'ambigüité. Sur le fond, le désaccord est connu depuis longtemps, avant la mise en place du gouvernement sur le projet de Notre-Dame des Landes".
Sur Cécile Duflot et les Verts
Puisque les divisions semblent nombreuses entre les Verts et le Ps, la question se pose de manière légitime : les Verts doivent-ils sortir du gouvernement? Pour Harlem Désir, comme pour Jean-Marc Ayrault qui l'a rappelé ce lundi matin, non, "on a besoin de tout le monde". "J'appelle à cette cohérence, à cette solidarité, confie quant à lui Harlem Désir, mais je demande aussi qu'il n'y ai pas de tensions inutiles. Il faut calmer le jeu. Il y a une majorité, elle est diverse. Si tout le monde avait les mêmes positions sur toutes les questions, il n'y aurait qu'une formation politique. Donc, elles ont leurs sensibilités et leurs approches sur un certain nombre de sujets. Et en même temps, elles gouvernent ensemble et pas seulement pour des raisons politiques mais des raisons de fonds. C'est que le président de la république a demandé en ce début d'année qu'on se concentre sur le pacte de responsabilité".