Hollande : « Pas de remise en cause du droit de veto à l'Onu »

François Hollande, qui répondait à la polémique née d'un paragraphe de l'accord passé entre le PS et Europe Ecologie-Les Verts à propos de la réforme de l'Onu, a déclaré lundi que la France conserverait son droit de veto au Conseil de sécurité si la gauch - -
Le candidat socialiste a répondu sur RMC et BFM-TV à la polémique née d'un paragraphe de l'accord passé entre le PS et Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à propos de la réforme de l'Onu. "Les Nations unies doivent évoluer, mais tant que je serai en fonction, il n'y aura pas de remise en cause unilatérale du droit de veto", a déclaré François Hollande. Le candidat a émis le souhait que "la France au Conseil de sécurité puisse être utile à la paix".
Le paragraphe de l'accord PS-EELV stipule qu'en cas de victoire de la gauche en 2012, "la France fera des propositions précises pour réformer et démocratiser l'Onu afin qu'elle structure un ordre juridique et normatif global : siège européen, suppression du droit de veto, meilleure représentativité des pays du Sud au sein du Conseil de sécurité, renforcement du rôle des ONG".
La France bénéficie d'un droit de veto en tant que membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations unies, au même titre que la Chine, la Russie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.