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Hollande prêt à baisser, voire supprimer les dons aux partis

François Hollande a dit mardi vouloir mettre les dons aux candidats aux élections "beaucoup plus bas", voire "les supprimer purement et simplement" dans le cadre d'une réforme du financement des partis politiques. /Photo prise le 3 avril 2012/REUTERS/Jack

François Hollande a dit mardi vouloir mettre les dons aux candidats aux élections "beaucoup plus bas", voire "les supprimer purement et simplement" dans le cadre d'une réforme du financement des partis politiques. /Photo prise le 3 avril 2012/REUTERS/Jack - -

TOURS, Indre-et-Loire (Reuters) - François Hollande a dit mardi vouloir mettre les dons aux candidats aux élections "beaucoup plus bas", voire...

TOURS, Indre-et-Loire (Reuters) - François Hollande a dit mardi vouloir mettre les dons aux candidats aux élections "beaucoup plus bas", voire "les supprimer purement et simplement" dans le cadre d'une réforme du financement des partis politiques.

Selon Le Monde.fr, le candidat socialiste estime que dans la législation actuelle, "les personnes morales peuvent utiliser des personnes physiques".

François "Bayrou n'a pas tort", a ajouté François Hollande, en marge d'un meeting à Tours, évoquant la proposition du candidat centriste, formulée sur fond d'affaire Bettencourt, de réformer la législation sur le financement des campagnes présidentielles.

Auparavant, le candidat PS avait promis devant ses sympathisants une "nouvelle réforme" du financement des partis politiques et des campagnes électorales.

"Puisqu'il y a des débats qui reviennent après chaque campagne sur le financement des campagnes électorales, justement, eh bien il nous faudra faire une nouvelle réforme là-dessus", a-t-il dit.

"Pour qu'on soit sûr qu'aucun argent, y compris des particuliers, puisqu'il y en a de plus riches que d'autres, ne puisse venir troubler la transparence et la clarté de ces financements", a-t-il ajouté.

François Hollande a souligné qu'il ne souhaitait pas "que la campagne se fasse sur des affaires". "Mais je ne souhaite pas non plus que les affaires soient étouffées, parce qu'il y a là aussi une exigence de responsabilité", a-t-il dit.

Elizabeth Pineau, édité par Gérard Bon

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