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Cette astuce infaillible pour "tester" le prénom qu'on imagine pour son enfant

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C'est la mode des prénoms "passe-partout", ces prénoms qui peuvent se prononcer et s'écrire dans plusieurs langues. Pour ne pas se tromper, certains sur le plateau d'Estelle Midi ont une astuce infaillible.

Louise et Jade ont toujours la côte chez les filles, Gabriel et Raphaël chez les garçons mais une nouvelle tendance émerge. C'est celle des "prénoms Erasmus" révèle "L'officiel des prénoms", qui sort ce jeudi.

Les prénoms Erasmus, ce sont des prénoms universels, connus dans toutes les langues et adoptés dans de nombreuses cultures. Dans le top 20 des prénoms féminins on trouve de nombreux patronymes en A: Anna est plus donné que Anne, Sophia que Sophie et Maria a désormais dépassé Marie.

Même chose chez les garçons avec des prénoms courts et simples compréhensibles dans le monde entier comme Noah, Adam, Liam, Sacha, Isaac ou Andrea. des prénoms passe-partout compréhensibles dans le monde entier.

L’invité de 14h – Pascal Bonifaix, psychanalyste et spécialiste des prénoms : "L’idée est de mondialiser le prénom pour qu’il soit reconnu partout" - 08/09
L’invité de 14h – Pascal Bonifaix, psychanalyste et spécialiste des prénoms : "L’idée est de mondialiser le prénom pour qu’il soit reconnu partout" - 08/09
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Une volonté d'intégration?

Selon une étude de l'Ined, l'institut national d'étude démographiques, cette mode est privilégiée par les enfants et petits-enfants d'immigrés, dans une volonté d'intégration.

"C'est une bonne idée cette mode", juge sur le plateau d'Estelle Midi Pascal Bonifaix, psychanalyste et spécialiste des prénoms. "L'idée c'est de mondialiser le prénom pour qu'il soit retenu partout, comme Raphaël ou Gabriel qui est utilisé et reconnu par les trois grandes religions monothéistes", assure-t-il.

Jean-Philippe Doux, père de deux enfants, Louis et Charlie, a longuement réfléchi avant de donner ces prénoms: "D'abord j'ai une règle, c'est deux syllabes maximum, sinon il n'y a que des diminutifs. Mon ex-femme voulait appeler le premier Raphaël, j'ai eu gain de cause", explique-t-il ce lundi sur RMC et RMC Story.

"Ne pas donner de handicap aux enfants"

Et pour être sûr, il a appelé un homonyme: "Je ne pensais qu'à lui, comment il allait porter ce nom. J'ai trouvé un certain Louis Doux dans l'annuaire, je l'ai appelé et je lui ai demandé s'il aimait son nom et il m'a dit 'oui j'adore m'appeler ainsi'. Du coup, c'est devenu le prénom de mon fils", raconte-t-il.

"En tant que parent, on ne doit pas donner de handicap aux enfants", ajoute Jean-Philippe Doux.

"Quand ça va être connoté, il y aura un reflet social comme les prénoms composé, rappelle à ce titre Pascal Bonifaix.

Guillaume Dussourt Journaliste BFMTV-RMC