RMC
Insolite

Lozère: une retraitée appelle la police parce qu'on lui vole... son cannabis dans son jardin

placeholder video
En septembre dernier, à Mende (Lozère), une retraitée s’est présentée au commissariat pour dénoncer des dégradations et des vols dans son jardin. Les gendarmes, qui se rendent chez elle, constatent alors que les plantes dérobées étaient du cannabis.

Une retraitée en Lozère est allée voir la police parce qu’on lui volait du cannabis dans son jardin… Aussi improbable que ça puisse paraître, c’est bien ce qu’il s’est passé au commissariat de Mende, en Lozère.

Une femme d’une soixantaine d’années s’est présentée à l’hôtel de police pour se plaindre d’actes de vandalisme et de vol: un ou des inconnus lui dérobent des fleurs et des plantes dans son jardin. Pas vraiment une enquête prioritaire pour les policiers, mais face au désarroi de la dame, ils décident de se rendre chez elle.

Une jardinière atypique

Ils constatent, en effet, qu’un grillage est affaissé, des plantes sont arrachées… Mais pas n’importe lesquelles: ce sont des plans de cannabis. La retraitée en a dans son jardin, dans sa maison aussi. Une vingtaine de plans au total que les policiers ont donc saisie.

L'histoire RMC du jour : Une retraitée venue voir la police pour se plaindre d'un acte de vendalisme et de vols de plantes dans son jardin - 23/10
L'histoire RMC du jour : Une retraitée venue voir la police pour se plaindre d'un acte de vendalisme et de vols de plantes dans son jardin - 23/10
1:31

Pas de garde à vue, mais une simple audition dans laquelle la retraitée a reconnu les faits. Elle explique qu’elle a des douleurs et que lors d’un voyage au Maroc, on a lui offert quelques graines qu’elle a plantées et qu’elle consomme ainsi son propre cannabis, à des fins thérapeutiques, assure-t-elle.

Une jardinière assez atypique, qui n’a, semble-t-il, pas pensé un seul instant que sa plainte pourrait se retourner contre elle. Cette fois, ce ne sont pas des voleurs qui ont détruit ses plantes illicites, mais bel et bien la police, sur instruction du procureur. Et la retraitée devra s’expliquer devant la justice en décembre prochain.

Guillaume Biet