Crash de Boeing 737 Max: un défaut sur le système de pilotage automatique?

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Les deux crashs d’avions Boeing 737 Max étaient-ils prévisibles ? En l’espace de cinq mois, deux appareils ont eu deux accidents en Ethiopie et en Indonésie en octobre. Après le dernier crash, nombre de pays ont décidé d’interdire ce type de Boeing dans leurs espaces aériens. Mercredi soir, c’était au tour des États-Unis d’emboîter le pas à la France, l’Australie ou encore l’Allemagne.
Une décision qui a été prise alors que le Canada a fourni des nouveaux éléments sur le crash de dimanche dernier. Ils proviennent des données satellites, pas encore des boites noires de l’avion. Selon ces éléments, l’avion aurait subi des montées et descentes irrégulières juste après avoir décollé, explique Cédric Fraiche, correspondant RMC aux États-Unis.
Le pilote automatique en cause
Ces données renforcent l’hypothèse privilégiée depuis le début: le pilote automatique sur ce type d’avion pourrait faire piquer l’avion du nez sans que les pilotes ne comprennent ce qui se passe. C’est d’ailleurs ce qui semble également s’être passé en octobre, lors du précédent crash d’un Boeing 737 Max 8 en Indonésie.
Si ces éléments se vérifient, cela voudrait dire que c’est l’appareil qui est en cause ou l’utilisation qui en est faite. En tout cas, c’est pour l’instant suffisant pour clouer l’avion au sol dans l’attente de savoir s’il faut donner de nouvelles instruction aux pilotes ou tout simplement modifier l’avion.