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Républicains, ils renoncent à voter Trump: "J'aurais peur de l'avoir comme leader d'un pays libre"

Donald Trump est à la traîne dans les sondages.

Donald Trump est à la traîne dans les sondages. - Mandel Ngan - AFP

La campagne pour la présidentielle américaine a été marquée par les joutes verbales entre Hillary Clinton et Donald Trump mais aussi par une profonde désaffection de l'électorat pour les candidats. Jude, une jeune républicaine originaire de Williamsport en Pennsylvanie a ainsi décidé de ne pas voter pour Donald Trump.

Depuis l'investiture de Donald Trump comme candidat républicain, de nombreux ténors du parti ont décidé de ne pas le soutenir. De nombreux électeurs républicains ont également décidé de lui tourner le dos comme Jude, étudiante en sciences politiques à l'université de Williamsport. Jusqu'à maintenant, cette Américaine avait toujours voté pour le camp républicain, mais pas cette fois.

"C'est un changement radical pour moi, j'ai grandi en étant passionnée par la politique et j'avais toujours toujours été républicaine", appuie-t-elle.

"Il a parlé en mal de différentes religions"

Jude, 22 ans, continue d'admirer profondément Ronald Reagan. A l'âge de 9 ans, elle feuilletait déjà son premier livre sur l'ancien président républicain. Mais Donald Trump l'a éloigné de son propre camp.

"Il a parlé en mal de différentes religions comme les musulmans. Il a eu des propos dégradants envers les femmes, les minorités et j'aurais peur de l'avoir comme leader d'un pays libre", reconnaît-elle. 

Comme Jude, les électeurs républicains seront nombreux à ne pas voter pour Donald Trump comme l'a observé Jonathan Williamson, directeur du département de Sciences politiques de Lycoming College. "D'après les derniers sondages, environ 20% des électeurs républicains n'auraient pas l'intention de voter pour Donald Trump", souligne-t-il. Des sondages qui donnent le candidat républicain entre 4 et 6 points derrière Hillary Clinton, même si le divorce avec les électeurs se retrouvent aussi du côté démocrate puisque 15% d'entre eux ne devraient pas voter pour Hillary Clinton. 

La rédaction