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Trump à Bruxelles pour un sommet de l'Otan sous haute tension

Le président américain est arrivé mardi soir à Bruxelles pour un sommet de l'Otan sous haute tension: les Européens s'interrogeant sur les intentions du président américain qui multiplie les déclarations tonitruantes.

Acrimonieux, difficile, imprévisible: le sommet de l'Otan qui s'ouvre mercredi à Bruxelles s'annonce tendu tant il dépendra de l'humeur de Donald Trump, invité par les Européens à "mieux considérer" ses alliés.

Le président des Etats-Unis a quitté Washington d'humeur belliqueuse, déclarant, avec le goût de la provocation qui est le sien, que sa rencontre avec le président Russe Vladimir Poutine lundi à Helsinki pourrait être "plus facile" que le sommet de l'Otan. 

"Il y a l'Otan, le Royaume-Uni (...) et il y a Poutine", avait-il énuméré le président américain, des jardin de la Maison Blanche. "Franchement, Poutine pourrait être le plus facile de tous. Qui l'aurait pensé...", avait-il ajouté.

Donald Trump s'en est aussi pris plus généralement aux membres de l'Otan qui "ne payent pas ce qu'ils devraient" pour leurs dépenses militaires. "Nous protégeons l'Allemagne, la France... Nous protégeons tous ces pays", a-t-il insisté, estimant que les Etats-Unis "payaient beaucoup trop"."C'est disproportionné et injuste pour les contribuables des Etats-Unis", a-t-il encore lâché.

Mercredi matin, il a lancé mercredi une attaque contre l'Allemagne, l'accusant d'être "prisonnière" de la Russie car elle achète à Moscou "une grande partie de son énergie", avant l'ouverture d'un sommet de l'Otan à Bruxelles .

Chloë Cambreling avec AFP