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"Je dois à la course à pied d’être vivant": le témoignage d'un ancien alcoolique sur RMC

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Jean-François Lajeunesse raconte dans un livre comme la pratique de la course à pied lui a permis de sortir de l'alcoolisme. Une lente reconstruction qu'il estime être une réelle chance après ce qu'il a vécu.

"C’est une renaissance". Jean-François Lajeunesse, joggeur amateur et auteur de Des foulées pour renaître, explique comment la course à pied a été pour lui une façon de se reconstruire à un moment de sa vie où tout a failli basculer. 

Cet homme raconte comment, après avoir passé son adolescence à pratiquer ce sport, il est tombé dans l’alcoolisme et le tabagisme extrême. En effet, il dormait avec une bouteille d’alcool à côté de lui, en mettait dans son café ou encore fumait jusqu’à une quarantaine de cigarettes par jour. Des habitudes qui ont eu de graves effets sur sa vie ainsi que sur son physique. Il se souvient notamment avoir atteint le poids de 107 kilos

Dans son livre, il confie comment en 2003, il a repris la course à pied, et comment la pratique de ce sport lui a sauvé la vie.

"Je suis un exemple, je dois à la course à pied d’être vivant. S’il n’y avait pas eu la course à pied dans ma vie je serais mort. Ça m’a redonné une véritable identité et une raison de me lever le matin", confie-t-il. 

Une deuxième vie

Une reconstruction qui a pris du temps. "J’ai mis trois ans à pouvoir courir un 10 km en une heure", affirme-t-il.

Mais au-delà de la forme physique que la course à pied lui a permis de retrouver, puisqu’à 62 ans il continue à courir tous les jours, à faire des marathons ainsi que d’autres compétitions, il estime que la course a bien lui a redonné une identité et une dignité. "J’ai cette chance extraordinaire d'avoir eu une deuxième vie", affirme Jean-François Lajeunesse qui se dit fier de l’image qu’il renvoie aujourd’hui notamment à ses enfants.

Guillaume Descours