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La CGT appelle à battre Nicolas Sarkozy

La CGT, premier syndicat français, appelle à "battre Nicolas Sarkozy" au second tour de la présidentielle le 6 mai, jugeant nécessaire d'élire un "nouveau président de la République" au nom du progrès social. /Photo d'archives/REUTERS/Eric Gaillard

La CGT, premier syndicat français, appelle à "battre Nicolas Sarkozy" au second tour de la présidentielle le 6 mai, jugeant nécessaire d'élire un "nouveau président de la République" au nom du progrès social. /Photo d'archives/REUTERS/Eric Gaillard - -

La CGT, premier syndicat français, appelle à "battre Nicolas Sarkozy" au second tour de la présidentielle le 6 mai, jugeant nécessaire d'élire un "nouveau président de la République" au nom du progrès social.

La CGT, premier syndicat français, appelle à "battre Nicolas Sarkozy" au second tour de la présidentielle le 6 mai, jugeant nécessaire d'élire un "nouveau président de la République" au nom du progrès social. Dans un communiqué diffusé mardi, la commission exécutive de la CGT fustige également l'initiative du président sortant d'organiser un rassemblement le 1er mai à Paris pour défendre le "vrai travail". "Cette opération n'a d'autre objectif que de diviser les salariés et stigmatiser leurs organisations syndicales", estime-t-elle.

"Battre Nicolas Sarkozy en élisant un nouveau président de la République est nécessaire. C'est contribuer à créer un contexte plus favorable aux revendications et au progrès social qui nécessiteront toujours des mobilisations syndicales", écrit-elle. La CGT estime que la réélection de Nicolas Sarkozy "ouvrirait, à coup sûr, une nouvelle séquence de lourds reculs sociaux inspirés des exigences patronales." Dans ce contexte, elle appelle les salariés à participer massivement aux manifestation unitaires du 1er-Mai.

L'intersyndicale (CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa) entend marquer ce jour-là son refus des politiques d'austérité et des réformes réduisant, selon elle, les droits des travailleurs, imposées au nom de la crise. "La crise ne peut être le prétexte pour remettre en cause nos systèmes sociaux. Il faut une véritable politique de croissance, prenant en compte les enjeux écologiques, qui passe par l'amélioration du pouvoir d'achat et la création d'emplois", déclare-t-elle. Pour l'intersyndicale, "la pression sur les salaires et l'assouplissement des règles de licenciement ne peuvent que fragiliser la croissance économique".

REUTERS