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La mort d'un détenu à l'origine des échauffourées entre policiers et jeunes à Toulouse

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Des échauffourées ont opposé une centaine de jeunes aux forces de l'ordre dimanche soir à la Reynerie et à Bellefontaine. Dix voitures ont été brûlées, ainsi qu'un engin de chantier tandis qu'un commissariat de police a été la cible de jets de pierres.

Des échauffourées ont opposé une centaine de jeunes aux forces de l'ordre dimanche soir à la Reynerie et à Bellefontaine, des quartiers classés en zone de sécurité prioritaire (ZSP) à Toulouse, essentiellement eu lieu entre 20H00 et 23H30 mais le calme n'est revenu qu'après minuit.

Dix voitures ont été brûlées, ainsi qu'un engin de chantier tandis que le commissariat de police de Bellefontaine, visité début mars par le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, a été la cible de jets de pierres. Ces incidents n'ont "fait aucun blessé" et n'ont donné lieu à "aucune interpellation", selon les forces de l'ordre. Au total, plus de cent policiers, CRS et gendarmes ont été mobilisés pour ramener le calme. Un hélicoptère de la gendarmerie a également survolé les lieux. 

"Un suicide"

La tension dans le quartier serait montée dans l'après-midi après le contrôle d'une femme voilée refusant de se soumettre aux vérifications de la police. Elle a été interpellée et placée en garde à vue pour "rébellion et outrage et violences sur personne dépositaire de l'autorité publique", selon une source judiciaire. Lundi dans la soirée, la garde à vue a été prolongée. 

Ces violences pourraient également avoir été déclenchées par une rumeur selon laquelle des gardiens de la prison de Seysses, au sud de Toulouse, auraient été à l'origine du décès samedi d'un détenu, originaire du quartier, a précisé le DDSP adjoint. Or, si un homme d'une trentaine d'années est bien mort samedi dans cette prison, c'est "à la suite d'un suicide", a souligné le commissaire, précisant qu'il y a eu également "une tentative de suicide" d'un autre détenu dont le "pronostic vital" est engagé.

Jean-Wilfrid Forquès et X.A