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Le parti de Christine Boutin veut présenter un candidat

Le Parti chrétien-démocrate (PCD) de l'ex-ministre Christine Boutin a annoncé samedi souhaiter présenter son propre candidat à l'élection présidentielle de l'an prochain, tout en se disant prêt à des rapprochements avec d'autres formations. /Photo d'archi

Le Parti chrétien-démocrate (PCD) de l'ex-ministre Christine Boutin a annoncé samedi souhaiter présenter son propre candidat à l'élection présidentielle de l'an prochain, tout en se disant prêt à des rapprochements avec d'autres formations. /Photo d'archi - -

Le Parti chrétien-démocrate (PCD) de l'ex-ministre Christine Boutin a annoncé samedi souhaiter présenter son propre candidat à l'élection présidentielle de l'an prochain, tout en se disant prêt à des rapprochements avec d'autres formations.

Réuni samedi, le conseil national de cette petite formation de la majorité a reçu la visite de Jean-Louis Borloo, le président du Parti radical, donné lui-même comme possible candidat à l'Elysée.

Une stratégie de candidature unique pour la droite et le centre serait "irresponsable", a estimé Christine Boutin dans un communiqué.

"Si la France cherchait en 2007 un homme énergique et de rupture, elle ne regardera pas l'échéance de 2012 sans avoir les yeux ouverts et la mémoire vive", explique-t-elle.

"C'est dans ce sens que s'inscrit la pertinence d'une candidature soutenue par le Parti chrétien-démocrate."

Le PCD, qui se présente comme un parti autonome associé à l'UMP, se propose de "fédérer les intelligences et les énergies" et précise engager dès à présent des rapprochements avec d'autres formations que le CNIP (Conseil national des indépendants et paysans) et France Ecologie.

Christine Boutin, qui avait recueilli 1,2% des voix au premier tour de la présidentielle 2002 sous la bannière du Forum des républicains sociaux, avait laissé entendre dès novembre dernier qu'elle pourrait se lancer dans la course à l'Elysée en 2012.

"Nous aurons un candidat à la présidentielle, vraisemblablement moi", avait-elle dit.

L'ex-ministre du Logement et de la Ville, évincée du gouvernement en juin 2009, a été l'an dernier au centre d'une polémique sur les conditions financières dans lesquelles elle menait une mission d'étude sur les "conséquences sociales de la mondialisation" que lui avait confiée Nicolas Sarkozy.

Marc Angrand, édité par Pierre Sérisier

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