Le revolver qui aurait servi à Van Gogh pour se tuer vendu 162.500 euros
Le revolver qui aurait servi à Vincent Van Gogh pour se suicider en 1890 a trouvé preneur mercredi lors d'une vente aux enchères à Paris pour 162.500 euros, frais compris.
L'acheteur est un particulier dont on ignore l'identité, qui a procédé à l'achat par téléphone. Le prix de l'arme était estimé entre 40.000 et 60.000 euros, avec un prix de départ de 20.000 euros.
Le revolver est complètement rouillé. Et pour cause, il a passé plus de 50 ans dans la terre. Il est retrouvé pour la première fois en 1960 dans un champ, par un agriculteur. Mais personne n'y prête vraiment attention. L'arme atterrit comme objet de décoration dans le salon d'une famille d'Auvers sur Oise.
Authentifié par les gendarmes
Ce n'est que des années plus tard, en 2003, qu'un retraité, Alain Rohan entend parler de cette arme et se lance dans une enquête. Il parvient à montrer que le champ où l'arme a été retrouvée correspond au lieu supposé du suicide de Van Gogh. Enfin, pour être sûr que cette arme a bien pu tuer le peintre, le retraité fait appel à l'institut de recherche criminelle.
Les gendarmes sont formels, les blessures du peintre, décrites par les témoins de l'époque, sont compatibles avec cette arme. Sur la base de ces conclusions, le musée Van Gogh d'Amsterdam a d'ailleurs exposé cette pièce en 2016. Une arme qui, selon les spécialistes du peintre, n'est pas sans procurer une réelle émotion quand vous la tenez dans la main.