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"Alstom n'a pas le couteau sous la gorge"
Réunions décisives sur l’avenir d’Alstom. Ce matin, le PDG du groupe américain General Electric et son homologue allemand de Siemens rencontrent François Hollande, à l’Élysée. Les deux entreprises convoitent la filiale énergie d’Alstom. Inquiétude des 3.000 salariés du site de Belfort. Ils craignent la reprise d’Alstom et les licenciements qui pourraient suivre. À 8h, Philippe n’était pas serein en arrivant au travail ce matin : "Je suis inquiet car je suis à 2 ans de la retraite. On a du travail et des bons clients. Vous verrez les sous-traitants, ils vont avoir le bec dans l’eau". À 7h10 sur RMC, Jean-Pierre Chevènement, sénateur du territoire de Belfort : "Alstom n’a pas le couteau sous la gorge". Le contrôle du capital doit rester français. Hors de question qu’il passe sous pavillon étranger. Qu’il soit américain ou allemand".
Ce n’est pas l’avis du centriste François Bayrou. A 8h35 sur RMC et BFMTV, il défend l’option Siemens : "Nous avons là un partenaire très proche de nous, qui peut-être n’est pas toujours commode, mais qui peut permettre à l’Europe d’avoir enfin une politique industrielle".
Plan d'économies, la fronde socialiste. François Hollande et Manuel Valls défendent aujourd'hui leurs choix économiques auprès de l'ensemble des acteurs territoriaux de l'État avant le vote de demain. Au programme : la baisse du coût du travail et les 50 milliards d'euros d'économies. Une très mauvaise idée pour Gérard Filoche, membre du bureau national du PS, invité de Jean-Jacques Bourdin ce matin : "Ce gouvernement ne défend pas un programme socialiste donc il faut bien que des voix comme la mienne s'élèvent. L'honneur de la gauche, ce serait de ne pas voter ce pacte d'austérité. J'appelle donc tous les députés socialistes à ne pas le voter. La politique de Manuel Valls n'est pas une politique de gauche, mais une politique qui va aggraver la situation économique".
Témoignage RMC. Un peu plus d'un an après le vote du mariage homo, il y a encore beaucoup à faire pour changer les mentalités. Un chauffeur de voiture de tourisme, les VTC, aurait refusé de faire monter dans sa voiture 2 clients. Leur seul faute : être homosexuels. Ça se passe dans la nuit de samedi à dimanche à Paris. Julien sort de boite de nuit avec un ami, il vient d'appeler un VTC et c'est là que tout se complique... Il témoigne à 8h sur RMC : "Il nous regarde et il nous dit : ‘‘je ne prends pas de pédale’’, raconte Julien. "On ne savait pas s’il rigolait ou pas sauf qu’il remonte dans la voiture et il repart. On voulait simplement rentrer chez nous et finalement on a été insulté gratuitement".
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