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"Il y a une forme d’indécence à dire que ce n’est pas facile"
La litanie de François Hollande. Pas facile d'augmenter les impôts, pas facile d'imposer à ses proches la vie à l'Elysée, pas facile de se séparer de Jean-Marc Ayrault. L’anaphore en forme d’aveu de faiblesse du chef de l'Etat hier lors de sa conférence de presse. Réaction sans concession de l'ancienne ministre de la Justice, Rachida Dati, à 8h30 sur RMC et BFMTV : "Il y a une forme d’indécence à dire que ce n’est pas facile. Nous ne sommes pas contraints de faire de la politique. Ça n’est pas facile d’être au chômage, pas facile d’aller aux Restos du cœur quand on n’a plus rien, pas facile de payer des impôts qui explosent quand on n’a pas les moyens. La vie, c’est pas facile pour des millions de Français."
Comment expliquer cette déclaration de François Hollande ? Quel était l’objectif en terme de communication ? Une façon de modifier son image aux yeux de l'opinion d’après le psychologue Pascal de Sutter, à 6h30 sur RMC : "On lui reproche souvent de prendre des décisions entre deux eaux. Il a tenté de donner l’image de quelqu’un qui prend des décisions qui ne sont pas faciles et qui est dur avec lui-même, ce qui visiblement n’est pas l’image que les Français ont de lui."
L’Ecosse dit non
C’est un "non" ferme et résolu. A plus de 55%, les Ecossais refusent l’indépendance. Le dépouillement a été tendu, il a duré toute la nuit et le soulagement de Londres est à la hauteur des enjeux. "Je suis enchanté, ça m’aurait brisé le cœur que le Royaume-Uni soit fini" a tout de suite déclaré David Cameron, le Premier ministre britannique. L’Ecosse reste fidèle à la Couronne et Robert lui aussi savoure à 9h sur RMC : "Je suis très heureux, très content, je suis très fier du vote des électeurs." Le bonheur des uns fait le malheur des autres. Tony, militant du "oui", est abattu : "J’ai le cœur brisé. C’était vraiment le moment qu’on devienne indépendants, nous aurions très bien su nous débrouiller tous seuls. Mais voilà, nous n’avons pas eu assez de voix", déplore-t-il.
La première malade française du virus Ebola de retour
Dans la nuit, un peu avant 2h du matin, la volontaire de MSF contaminée est rentrée en France, rapatriée par avion spécial. Tout de suite prise en charge, et sous bonne escorte, elle a été transférée vers un hôpital militaire du Val-de-Marne, placée à l'isolement. Un hôpital où la patiente bénéficie de traitements expérimentaux, à en croire la ministre de la Santé : "Ce sont surtout des traitements par des sérums qui neutralisent le virus" explique Patrick Berche, de l’institut Pasteur de Lille à 9h sur RMC. "On peut aussi utiliser dans certains cas le sérum de personnes qui ont survécu à Ebola. Il peut y avoir des chimiothérapies, mais c’est vraiment à titre expérimental."
Les Opinions
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