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Manuel Valls dans On n'est pas couché: ce qu'il faut retenir

Manuel Valls sur le plateau d'"On n'est pas couché" samedi soir.

Manuel Valls sur le plateau d'"On n'est pas couché" samedi soir. - Capture France 2

Pour la première fois, un Premier ministre en exercice a participé à l'émission animée par Laurent Ruquier. RMC fait le point sur ses principales déclarations.

Manuel Valls participait samedi soir à l'émission On n'est pas couché, présentée par Laurent Ruquier. C'est la première fois qu'un Premier ministre accepte l'invitation de l'émission connue sous l'étiquette d"'infotainement", un mélange d'information et de divertissement.

Un exercice périlleux qui n'a pas plu à l'ensemble de la classe politique et qui a alimenté les commentaires sur les réseaux sociaux avant l'émission. Il a fallu attendre près d'une heure d'émission avant l'arrivée de Manuel Valls sur le plateau.

"Il faut parler à tout le monde"

Très vite, Laurent Ruquier invite Manuel Valls à expliquer les raisons de sa présence.

"Il faut parler à tout le monde", se justifie Manuel Valls. Et choisir des émissions qui permettent, également, de parler peut- être à des citoyens qui ne voient la politique, peut-être, qu'à travers votre émission".

Le Premier ministre se livre ensuite à une forme de service-après-vente des mesures du gouvernement dans la lutte contre le terrorisme.

"Nous sommes en guerre. C'est ce que je veux faire comprendre à mes compatriotes", martèle-t-il.

Manuel Valls veut incarner un exécutif fort face au terrorisme: il loue l'efficacité de l'état d'urgence et le symbole de la déchéance de nationalité.

"C'est très important de marquer quelque-chose de définitif, entre ces Français qui s'attaquent à ce que nous sommes, en leur disant: 'vous ne faites plus partie de la nation'".

"Vous vous êtes droitisé"

Sur le plateau, Jean d'Ormesson s'adresse alors au Premier ministre.

- "Je ne veux pas vous insulter, mais vous vous êtes droitisé", lui lance l'écrivain.
- "Non", répond Manuel Valls. "Je vous connais, vous aussi vous succombez un peu trop à la malice. Je considère que la sécurité est une des premières des libertés".

Le Premier ministre n'aura finalement répondu qu'à une seule question sur la lutte contre le chômage, en toute fin d'interview.

C. P. avec Marion Dubreuil