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Nicolas Sarkozy écarte un nouveau plan de rigueur

Nicolas Sarkozy a laissé entendre samedi soir qu'il n'envisageait pas un nouveau train de mesures d'austérité en France en 2012 et souhaitait au contraire donner la priorité à la relance de l'activité économique. /Photo prise le 31 décembre 2011/REUTERS/T

Nicolas Sarkozy a laissé entendre samedi soir qu'il n'envisageait pas un nouveau train de mesures d'austérité en France en 2012 et souhaitait au contraire donner la priorité à la relance de l'activité économique. /Photo prise le 31 décembre 2011/REUTERS/T - -

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a laissé entendre samedi soir qu'il n'envisageait pas un nouveau train de mesures d'austérité en France en 2012...

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a laissé entendre samedi soir qu'il n'envisageait pas un nouveau train de mesures d'austérité en France en 2012 et souhaitait au contraire donner la priorité à la relance de l'activité économique.

Dans les derniers voeux radio-télédiffusés aux Français de son quinquennat, le président de la République a estimé que le destin de la France pouvait "une fois encore basculer" en 2012, année d'élections présidentielle et législatives.

"Ce qui se passe dans le monde annonce que l'année 2012 sera celle de tous les risques mais aussi de toutes les possibilités. De toutes les espérances, si nous savons relever les défis. De tous les dangers, si nous restons immobiles", a-t-il déclaré.

"Le problème posé n'est pas celui d'un nouveau train de réduction des dépenses pour l'année qui vient. Ce qui devait être fait a été fait par le gouvernement", a-t-il poursuivi. "Maintenant, il nous faut travailler en priorité pour la croissance, pour la compétitivité, pour la ré-industrialisation qui seules, nous permettront de créer des emplois et du pouvoir d'achat."

Il a également estimé qu'il faudrait alléger la pression du financement de la protection sociale sur le travail et faire contribuer les importations.

Emmanuel Jarry, édité par Jean-Baptiste Vey

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