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Nicolas Sarkozy réclame un gouvernement politique de Schengen

Lors de son meeting électoral dimanche à Villepinte, Nicolas Sarkozy a réclamé la création d'un gouvernement politique des accords de Schengen, qui régissent les flux migratoires en Europe, et s'est dit prêt à suspendre la participation de la France à ces

Lors de son meeting électoral dimanche à Villepinte, Nicolas Sarkozy a réclamé la création d'un gouvernement politique des accords de Schengen, qui régissent les flux migratoires en Europe, et s'est dit prêt à suspendre la participation de la France à ces - -

VILLEPINTE, Seine-Saint-Denis (Reuters) - Nicolas Sarkozy a réclamé dimanche la création d'un gouvernement politique des accords de Schengen, qui...

VILLEPINTE, Seine-Saint-Denis (Reuters) - Nicolas Sarkozy a réclamé dimanche la création d'un gouvernement politique des accords de Schengen, qui régissent les flux migratoires en Europe, et s'est dit prêt à suspendre la participation de la France à ces accords s'il n'y parvient pas.

"Il faut mettre en oeuvre pour Schengen une réforme aussi structurelle que celle que nous venons de mettre en oeuvre pour l'euro", a-t-il dit lors d'un meeting électoral à Villepinte.

"On ne peut pas laisser la gestion des flux migratoires entre les seules mains des technocrates et des tribunaux (...) Il faut un gouvernement politique de Schengen comme il y a désormais un gouvernement de la zone euro", a ajouté le président-candidat.

"Je suis décidé à m'engager totalement pour que ces principes soient mis en oeuvre parce que c'est la seule façon d'éviter l'implosion de l'Europe."

"Si je devais constater que dans les douze mois qui viennent, il n'y avait aucun progrès sérieux dans cette direction, alors la France suspendrait sa participation aux accords de Schengen jusqu'à ce que les négociations aient abouti", a-t-il encore dit.

Nicolas Sarkozy avait estimé auparavant que les accords de Schengen ne permettaient plus de répondre à la gravité de la situation en matière d'immigration.

Yann Le Guernigou, Emmanuel Jarry, édité par Jean-Baptiste Vey

REUTERS