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"J'ai perdu 14 kg, je ne pouvais pas marcher": Henri Sannier se confie sur sa maladie auto-immune

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Aujourd'hui à la retraite, le journaliste Henri Sannier se confie dans les Grandes Gueules sur sa maladie auto-immune avec un message optimiste: ne jamais se laisser abattre et garder espoir.

Ancien présentateur phare de Tout le Sport, le journaliste Henri Sannier se bat aujourd'hui contre une maladie neurologique. Ce passionné du Tour de France qu'il commenta à plusieurs reprises est atteint d'une polyradiculonévrite chronique, une maladie neurologique auto-immune.

Cette maladie, qu'il a découverte après une grosse chute de vélo, nécessite des soins réguliers et de nombreuses transfusions sanguines. Aujourd'hui, Henri Sannier, 77 ans, raconte sa maladie dans un livre intitulé J'ai réappris à marcher où il donne un témoignage optimiste.

Celui qui est encore maire d'une petite commune de la Somme veut "donner de l'espoir: "Je dis aux gens qu'il faut être un battant et ne jamais baisser les bras", explique-t-il ce jeudi aux Grandes Gueules.

Henri Sannier face aux GG - 27/02
Henri Sannier face aux GG - 27/02
18:59

"J'ai toujours gardé le moral"

Car sa maladie a eu des répercussions sur son corps: "J'étais en fauteuil, j'étais en lit médicalisé, je ne pouvais plus m'habiller, je ne pouvais pas manger. J'ai perdu 14 kg. Je ne prenais même pas de douche parce que c'était pendant le Covid à l'hôpital, mais j'ai toujours gardé le moral", raconte Henri Sannier sur RMC et RMC Story.

Une nuit, il parvient à se remettre debout et à marcher pour répondre à un besoin pressant. Aujourd'hui, il assure qu'il "ne sent rien, n'a mal nulle part" et voit la maladie "coriace", "revenir de temps à autre". Il continue à faire du sport, du vélo d'appartement: "J'ai aussi tenté de refaire du ski la semaine dernière mais ça n'a pas marché", explique Henri Sannier qui marche aussi beaucoup.

La tentation des médecins parallèles

Le journaliste estime que le système médical français ne met pas assez l'accent sur le bien-être: "Je ne prends aucun médicament, il n'y a pas de traitement alors tout est dans la tête", explique-t-il reconnaissant avoir été tenté aussi par les médecines parallèles.

Mais il salue "l'excellence" du personnel hospitalier qui l'a pris en charge en plein Covid-19: "Je ne garde que de bons souvenirs dans les hôpitaux, ils ont été très bienveillants à mon égard. On était 300 à l'étage et que 2 à ne pas avoir le Covid", raconte-t-il. "On est bien ici, depuis que je suis malade, je paie zéro centime", conclut Henri Sannier.

G.D.