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Affaire Bygmalion et affaire Penelope Fillon: "tout est fait pour que l'on déstabilise notre électorat"

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- - LIONEL BONAVENTURE / AFP

Dans l'affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy a été renvoyé en procès, de même que treize protagonistes, pour ses dépenses excessives lors de la campagne présidentielle de 2012. Si l'ancien président de la République va faire appel de cette décision, entre le retour de cette affaire et le Penelopegate, certains députés LR crient au complot.

Pendant que l'affaire Fillon bat son plein, l'affaire Bygmalion fait son retour: ce mardi, le juge d'instruction a ordonné le renvoi en procès de quatorze protagonistes dont Nicolas Sarkozy pour ses dépenses excessives lors de la campagne présidentielle de 2012. L'ancien président de la République va cependant faire appel de cette décision.

Mais, à l'Assemblée nationale, pour certains députés Les Républicains, entre l'acharnement contre François Fillon et le retour de l'affaire Bygmalion, trop c'est trop. "Permettez-moi de m'interroger quand même sur cette concordance de faits entre ce qu'il se passe pour Nicolas Sarkozy et ce qu'il s'est passé récemment avec François Fillon, avance Damien Abad, député LR de l'Ain. Je trouve que tout est fait pour que l'on déstabilise notre électorat".

"Il n'y a pas de hasard"

Dans le viseur de ces parlementaires: les juges et les journalistes. Les premiers divulguant, selon eux, des informations confidentielles au second. En clair, la droite serait victime du système, selon le sarkozyste Philippe Goujon: "La campagne est aujourd'hui entravée par des affaires qui sont lancées en pâture à l'opinion publique. Il n'y a pas de hasard".

Des arguments repris presque mots pour mots par Marine Le Pen. Ce mardi, la candidate FN a ainsi déclaré: "Je n'aime pas beaucoup toutes ces procédures qui interviennent quelques semaines avant des élections. Je les considère par principe toujours un peu suspectes de vouloir influencer le débat public".

M.R avec Annabel Roger