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"C'est un soulagement pour tout le monde": vive émotion et tristesse dans la ville où a grandi Sophie Le Tan

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La confirmation est tombée samedi. Le corps retrouvé 3 jours plus tôt dans une forêt du Bas-Rhin était bien celui de Sophie Le Tan, disparue en septembre 2018. À Cernay (Haut-Rhin), ville où a grandi la jeune fille, les sentiments se mêlaient entre tristesse et soulagement.

"Ils pourront la pleurer et faire leur deuil". Comme Marie-Hélène, les habitants de Cernay ont appris la nouvelle et se sentent aujourd’hui tristes mais avant tout soulagés. "J’ai trouvé ça bien pour les parents. Ils pourront au moins enterrer leur fille et auront un endroit où il sera possible de se recueillir. Ça ne devrait pas arriver ce genre de chose. On ne devrait pas pleurer son enfant comme ça".

"Que les investigations aillent au bout et que la justice passe"

Sentiment partagé par Michel Sordi, le maire de Cernay. "On avait fait un bus. On avait été à Schiltigheim lors de la première marche des solidarités. Il y a des bénévoles de la ville qui ont été faire les recherches dans les forêts. C’est un soulagement pour toutes ces personnes. Ce que souhaite la famille aujourd’hui et ceux que nous souhaitons maintenant, c’est que les investigations aillent au bout et que la justice passe".

"Nous sommes convaincus de la culpabilité de Jean-Marc Reiser" 

Car désormais, place à l’autopsie. Le travail des médecins légistes s’annonce difficile. Le corps a été retrouvé dans un était dégradé. Sophie Le Tan a été démembrée et mutilée. L’objectif sera donc de trouver des preuves permettant, ou non, d’inculper Jean-Marc Reiser, principal suspect de ce meurtre.

Pour Khadija, bénévole qui a passé de nombreuses heures à essayé de retrouver le corps de Sophie, il n’y a pas de doute. "On connaît le profil de prédateur qu’est Jean-Marc Reiser. Le fait d’avoir un corps aujourd’hui va affirmer ou même confirmer qu’il s’agit bien de lui. Nous, nous sommes convaincus de sa culpabilité".

Face à cette découverte, la famille peut s’offrir aussi un espoir : celui que Jean-Marc Reiser, qui nie toujours, passe enfin aux aveux.

Martin Juret et Jean-Baptiste Bourgeon (avec Maxime Trouleau)