RMC
Police-Justice

"Ce sont des malhonnêtes, c'est urgent que la loi s’inverse": la maison d'un octogénaire toulousain squattée pour la troisième fois en 2 ans

placeholder video
Le ras-le-bol était tel après les 2 premiers squats, que la famille était sur le point de vendre le terrain à un promoteur pour éviter de nouveaux problèmes, mais cette nouvelle occupation pourrait bien faire avorter la vente.

C'est la troisième fois en à peine deux ans que la maison est squattée. À Toulouse, une quinzaine de personnes occupent depuis mardi dernier la propriété d'un homme de 84 ans, alors même que celle-ci doit être vendue. Les deux premières fois, les squatteurs avaient été délogés mais la trêve hivernale qui doit débuter dans quelques jours pourrait compliquer les choses.

Si une plainte a été déposée, les squatteurs n'entendent pas quitter les lieux si facilement, ils ont même affiché sur la porte les articles de loi qui les protègent. Et la trêve hivernale qui doit débuter dans quelques jours pourrait compliquer les choses.

Une réelle injustice pour la fille du propriétaire, Marie-Ange, qui aimerait voir la loi changer. Le ras-le-bol était tel après les 2 premiers squats, que la famille était sur le point de vendre le terrain à un promoteur pour éviter de nouveaux problèmes, mais cette nouvelle occupation pourrait bien faire avorter la vente.

>> A LIRE AUSSI - Région la plus touchée, nombre de cas... La ministre du Logement fait le bilan, six mois après la mise en place d'une nouvelle loi contre les squats

"C'est cauchemardesque, c’est de l’injustice pure"

"C’est la troisième fois en deux ans alors qu’on voyait le bout du tunnel en se disant ‘ça y est, elle va être rasée’. C’est une maison de famille. J’ai grandi dedans et mon père l’a rénové et on en est là tellement on est embêté", explique-t-elle à RMC
"C'est cauchemardesque, c’est de l’injustice pure, c’est donner raison à des malhonnêtes. Pour moi ce sont des hors-la-loi à qui l’on donne raison. C’est vraiment urgent que la loi s’inverse", ajoute Marie-Ange.

Les deux premières fois, les squatteurs avaient été délogés. Située dans le quartier des Izards à Toulouse, la maison qui n'était plus habitée a été investie très rapidement, à la scie sauteuse.

>> A LIRE AUSSI - "La seule solution qu'on a trouvée, c'est le squat": à la rue après l'incendie de leur logement, une famille occupe la maison d'un retraité

Romain Houg (avec Guillaume Dussourt)