Fin du squat de la maison de Roland à Toulouse: "Y habiter, ce n'est plus possible", témoigne la fille de l'octogénaire évoquant de nombreux dégâts
Un dénouement heureux et sans violence. Dans la nuit de jeudi à vendredi, les squatteurs qui occupaient la maison toulousaine de Roland, 88 ans, ont levé le camp sous la pression des voisins après six mois d'occupation: "On a parlé avec une dame de chez eux, on s’est mis d’accord pour dire que s’ils partaient sous peu, il n’y aurait aucune violence, ni de notre côté, ni du leur", témoigne Jordan un voisin soutien de Roland au micro de BFTMV
"On leur a fait comprendre qu’il fallait partir et laisser la maison à Rolland, qu’on était du quartier qu’on était prêt à être là tous les jours, qu’on fréquentait les mêmes magasins et qu’on n’était pas des fachos comme ils le disaient", renchérit Bilel un autre voisin.
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"Les lits sont démontés, les armoires sont toutes cassées, il n’y a plus de portes, il y a de la nourriture qui jonche le sol"
Mais après l'évacuation, il faut maintenant remettre la maison en état pour permettre sa vente comme le veut Roland. Ce vendredi sur RMC, Diane, sa fille, a remercié les nombreux soutiens reçus déplorant cependant de nombreux dégâts dans la maison après le départ des squatteurs: "Le voisinage a fait preuve d’un formidable élan de générosité, d’empathie et je les en remercie vivement du fond de cœur, face à une situation invraisemblable, sidérante et révoltante"
"Je suis rentrée hier soir dans la maison avec la police et un huissier de justice. J’ai pu constater de nombreux dégâts.
Les lits sont démontés, les armoires sont toutes cassées, il n’y a plus de portes, il y a de la nourriture qui jonche le sol, du verre cassé, des cigarettes par terre, des matelas à même le sol. Y habiter ce n’est plus possible", déplore-t-elle.
En attendant, Roland peut désormais commencer le processus de vente de sa maison pour enfin rejoindre sa femme, dans une Ehpad à Albi.
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