Agression au couteau en Haute-Savoie: pronostic vital engagé pour un éducateur et un mineur

Un adolescent de 17 ans a agressé ce mercredi au couteau un éducateur dans un foyer d'hébergement pour mineurs, à La Tour (Haute-Savoie). Le mineur a ensuite été blessé par balle à la suite de l'intervention des gendarmes. Leur pronostic vital est engagé pour chacun.

Un adolescent de 17 ans a agressé, ce mercredi matin, au couteau un éducateur dans un foyer d'hébergement pour mineurs à La Tour (Haute-Savoie), a appris RMC auprès du parquet de Bonneville. Le mineur a ensuite été blessé par balle à la suite de l'intervention des gendarmes. Leur pronostic vital est engagé pour chacun.

Le mineur aurait adopté un "comportement menaçant à l'intérieur et à l'extérieur du foyer", selon le communiqué du parquet, qui précise que c'est ce qui aurait motivé un appel 17 à la "brigade de gendarmerie locale".

L'adolescent a mis le feu à son lit

L'adolescent, "armé d'un couteau, se serait enfermé à l'intérieur du foyer, dans sa chambre, avec ses deux éducateurs tenus en respect par le couteau", précise le ministère public. "Il aurait ensuite mis le feu à son lit avant d'asséner plusieurs coups de couteau à l'un de ses éducateurs, le blessant grièvement".

Les gendarmes arrivés sur place ont brisé la porte de la chambre avant qu'une arme de service soit utilisée à l'encontre de l'agresseur, et ce "après avoir tenté vainement de l'interpeller à l'aide d'un pistoler à impulsion électrique", toujours selon le communiqué du parquet. L'éducateur et l'adolescent ont été transportés dans centres hospitaliers distincts.

L'incencie déclenché par l'adolescent a ensuite été maîtrisé par les pompiers. Aucun blessé n'est à déplorer.

Deux enquêtes ouvertes

Une enquête pour séquestration, menaces avec arme, tentative de meurtre sur personnes déchargées d'une mission de service public et acte de destruction par un moyen dangereux a été confiée à la section de recherches de Chambéry concernant l'agression au couteau. Une seconde enquête a été confiée à l'IGPN, comme c'est toujours le cas lorsqu'un gendarme ou policier fait usage de son arme de service.

Lucile Pascanet avec LM