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Faits divers

Finistère: un homme poignardé à la gorge lors d'une fête scolaire, deux suspects en garde à vue

Photo d'illustration.

Photo d'illustration. - Sylvain THOMAS © 2019 AFP

Deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue après qu'un homme a été poignardé à la gorge lors d'une fête scolaire, samedi soir, dans le Finistère.

Un homme a été poignardé à la gorge, samedi soir, lors d'une fête des écoles à Pont-l'Abbé, dans le Finistère, a appris dimanche l'AFP auprès des gendarmes. Ces derniers ont interpellé et placé en garde à vue deux suspects qui avaient pris la fuite.

La victime, âgée de 25 ans, a été opérée et "ses jours ne sont plus en danger", a déclaré à l'AFP Clément Beck, commandant de la compagnie de gendarmerie de Quimper, confirmant des informations du journal Le Parisien et de médias locaux.

Les suspects identifiés grâce à une plaque d'immatriculation

Samedi vers 21h10, un individu a poignardé la victime au niveau de la gorge alors qu'elle assistait à la fête des écoles de Pont-l'Abbé, s'enfuyant immédiatement après, tandis que des secouristes présents sur place administraient les premiers soins au blessé.

Selon les gendarmes, c'est la présence d'esprit d'un témoin ayant relevé la plaque d'immatriculation du véhicule à bord duquel le suspect s'enfuyait en compagnie d'une femme qui a permis leur interpellation rapide.

"On a pu identifier le propriétaire de la voiture et faire le lien avec l'une des deux personnes", a expliqué Clément Beck.

Le véhicule recherché s'est présenté à l'une des adresses identifiées par les gendarmes qui sont parvenus "à l'immobiliser et à procéder à l'interpellation" vers 23h10, deux heures seulement après l'agression. Les deux suspects, un homme et une femme, ont tous deux été placés en garde à vue.

Si leurs motivations sont encore indéterminées à ce stade, les enquêteurs privilégient l'hypothèse d'un différend amoureux. "La victime connaissait un des deux auteurs", a indiqué M. Beck. Selon Le Parisien, la femme serait une ancienne petite amie de la victime.

TRC avec AFP