Les Arcs: un adolescent de 13 ans est mort dans une avalanche

Un adolescent de 13 ans est décédé ce mercredi après-midi dans la station de ski Arc 2000, en Savoie. Il a été emporté par une avalanche dans un secteur hors-piste.

Drame aux Arcs (Savoie). Un jeune skieur de 13 ans, qui se trouvait avec six membres de sa famille, a été emporté par une avalanche ce mercredi en début d'après-midi. Le risque d'avalanche était à 3/5 quand le groupe de skieurs s'est élancé en hors-piste en début d'après-midi.

Les conditions étaient tentantes, avec du soleil après un épisode neigeux intense ces derniers jours. Vers 15h22, des pisteurs alertent. Au loin, ils ont vu une masse de neige se détacher dans le secteur de l'Aiguille Rouge d'Arc 2000 et s'abattre sur les sept Français.

Deux équipes cynophiles, une dizaine de secouristes et un hélicoptère se dépêchent sur place 20 minutes plus tard. Parmi la famille, un adolescent de 13 ans est repéré seulement grâce à sa paire de skis qui dépasse de la neige, car il n'était pas équipé d'un détecteur de victime d'avalanche.

L'enfant est pris en charge par un médecin, héliporté, mais décède vers 17h. Selon Le Dauphiné libéré, un surfeur pourrait être à l'origine de la coulée de neige. C'est ce que devra démontrer l'enquête ouverte par le parquet d'Albertville.

Le hors-piste, avec un guide et un émetteur

Le risque d'avalanche était marqué sur la quasi-totalité des massifs, avec un indice de 3 sur 5. Un niveau de risque qui demande de la vigilance, selon Pierre Dutrievoz, guide de haute-montagne aux Arcs.

"Le risque 3/5, ça reste piégeux, explique-t-il. Le manteau est en train de se stabiliser. L’idée, c’est toujours de partir avec un guide. Sur le terrain, on a les yeux qui tournent dans tous les sens, on est aux aguets. Et dès qu’on est hors-piste, il faut être équipé. Le DVA (détecteur de victime d’avalanche), c’est un petit émetteur qui émet des bips et qui va permettre d’être repéré très rapidement. Et on privilégie les pentes faibles, où il n’a pas de grandes pentes verticales au-dessus. Parce que les pentes raides, elles peuvent partir, c’est sûr".

LP avec Amélie Courtet