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Faits divers

Meurtre de Louise, 11 ans: le récit glaçant des 15 minutes qui ont précédé le drame

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Le procureur de la république d'Evry a livré mercredi les détails de la dizaine de minutes qui a précédé la mort de la jeune Louise, 11 ans. Mis en examen pour meurtre, Owen L. semble avoir agi sous l'effet d'une colère extrême après une défaite lors d'une partie du jeu vidéo Fortnite.

Owen L., jeune homme de 23 ans, a été mis en examen ce mercredi 12 février pour meurtre sur mineure de moins de 15 ans dans le cadre de la mort de Louise, 11 ans. Le corps de la jeune collégienne a été retrouvé dans la nuit de vendredi à samedi dernier à Épinay-sur-Orge (Essonne), à proximité de son domicile.

Le principal mis en cause a avoué son crime mardi en fin d'après-midi après l'avoir nié pendant les 24 premières heures de sa garde à vue. Il a également été confondu par son ADN.

Altercation en ligne et accès de rage

Mercredi, le procureur de la République d’Evry a détaillé le scénario du drame: tout est parti d’une défaite sur le jeu vidéo Fortnite. Cette dernière, ponctuée d'une "altercation en ligne avec un autre joueur" a mis le jeune homme dans un état d’énervement extrême.

Pour se calmer, il décide de sortir de la maison et de racketter quelqu’un, et c’est là qu’il croise la jeune Louise.

"Il l'a attiré dans le bois des Templiers sous le prétexte d'y avoir perdu un objet. Alors qu'il voulait fouiller son sac, elle s'est mise à crier. Paniqué par ses cris, il la fait tomber à terre et lui a porté plusieurs coups de couteaux", a détaillé Grégoire Dulin, le procureur d’Evry.

Owen L. rentre alors chez lui une dizaine de minutes après être parti, retrouve sa petite amie, les mains blessées. Pendant qu’elle le soigne, il lui confie s’en être pris à une collégienne. Mais elle garde le silence.

C’est finalement la sœur du suspect qui va aider les enquêteurs… en le décrivant comme très violent.

"Il pratique la boxe et le football, et consacre la majeure partie de son temps libre à jouer au jeux vidéos et reconnaît pouvoir être pris de violentes colères, ce que confirme son entourage", poursuit le procureur.

Trois jours avant la mort de Louise, le meurtrier présumé avait déjà tenté d’agresser une autre collégienne.

Pierrez Bazin (édité par J.A.)