Mort de Nahel: pour Olivier Véran, "ce n'est pas la République qui a tué ce jeune homme"

Nouvelle nuit de violences un peu partout en France. Au moins 150 personnes ont été interpellées dans le pays lors d'une deuxième nuit d'échauffourées, consécutives à la mort du jeune Nahel tué par un policier, a rapporté jeudi Gérald Darmanin, dénonçant des violences "insupportables contre des symboles de la République".
Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a également évoqué ce jeudi sur RMC-BFMTV une nouvelle nuit "violente" après la mort de Nahel, 17 ans. Il regrette cette colère qui vise "des symboles de la République".
"Ce matin, des enfants ne pourront pas aller à l'école, des mairies ont été attaquées, plusieurs commissariats. Les premiers pénalisés, ce sont les Français, car ce sont des services publics", juge-t-il.
"Ce n'est pas la République qui a tué ce jeune homme, ni la police de la République qui est responsable de cela"
L'ancien ministre de la Santé estime que ces actes de violences ne sont "pas des actions qui visent à réparer ou apporter de la justice".
"Cela vise à attaquer la République. Mais ce n'est pas la République qui a tué ce jeune homme, ni la police de la République qui est responsable de cela. C'est un homme qui doit être jugé si la justice l'estime nécessaire. C'est justement la République qui garantit que cette personne, si elle est coupable, sera punie et que le crime sera réparé", explique-t-il face à Apolline de Malherbe.