Ultradroite: prolongation de la garde à vue de Marc de Cacqueray, les 38 autres levées

Voiture de police devant un palais de justice (photo d'illustration) - AFP
Ils ont été arrêtés alors qu'ils sortaient du cimetière de Charonne, dans le 20e arrondissement de la capitale, où ils rendaient hommage à l'écrivain d'extrême-droite Robert Brasillach, fusillé à la Libération pour collaboration.
Dimanche, "au fur et à mesure de l'après-midi, trente-huit garde à vues ont été levées avec une décision de classement sans suite", dont celle de Gabriel Loustau, une figure du Gud, a précisé le parquet.
Interdiction de se rendre à Paris
Seule celle de Marc de Cacqueray-Valmenier, 24 ans, a été prolongée. Déjà condamné et incarcéré ces dernières années, il "fait l'objet d'une interdiction de paraître à Paris dans le cadre d'une information judiciaire à Bobigny", a rappelé le parquet.
Il est actuellement mis en examen et placé sous contrôle judiciaire dans l'affaire de l'agression de militants de SOS Racisme lors d'une réunion publique d'Eric Zemmour, président du mouvement d'extrême droite Reconquête, en décembre 2021.
Contacté par l'AFP, son avocat, Me Clément Diakonoff, n'a pas souhaité réagir. Parmi les 39 militants arrêtés, nés entre mai 1995 et octobre 2006 selon le parquet, au moins deux étaient munis de béquilles, pouvant être considérées comme des armes par destination, selon une source proche du dossier. Certains avaient pour interdiction de se rendre à Paris.
Avant d'être interpellés, ces militants avaient aussi été vus à proximité d'une manifestation syndicale contre l'extrême droite qui se déroulait dans la capitale, place de la République, avait encore indiqué la source proche.
"Félicitations aux agents de la préfecture de police - dont la BRAV M - pour leur réactivité", avait salué le préfet de police Laurent Nunez sur X (ex-Twitter).