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"Un drame absolu": la famille de Shanon, 13 ans, morte après avoir été violée, veut "savoir ce qu'il s'est passé"

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La famille de Shanon, 13 ans, morte après avoir été violée dans l'Oise, veut savoir ce qu'il s'est passé alors qu'un homme a été arrêté et incarcéré et que deux autres personnes ont été mises en examen.

Shanon, une jeune fille de 13 ans est morte après avoir été grièvement blessée lors d'un viol dans l'Oise. Agressée le 6 mars dernier, elle avait été hospitalisée dans un état grave. Après plusieurs jours dans le coma, elle a finalement succombé à ces blessures mercredi dernier. Trois personnes ont été arrêtées, dont le violeur présumé qui a été placé en détention provisoire.

Tout commence il y a trois semaines à Rantigny dans l'Oise. Shanon est chez une amie de son âge, 13 ans. Deux jeunes hommes, de 18 et 19 ans sont également présents chez cette collégienne. C'est là qu'elle est agressée et subit un viol dans des circonstances encore floues.

Trois mises en examen

Shanon est blessée très grièvement, elle est hospitalisée son pronostic vital est engagé. Pendant 3 semaines, les médecins tentent le tout pour le tout, sans succès: la collégienne est finalement morte des suites de ses blessures mercredi dernier.

Le procureur de Senlis a ouvert une enquête. L'homme incarcéré a été mis en examen pour viol ayant entraîné la mort, le second et la jeune adolescente chez qui se trouvait Shanon pour "abstention volontaire d'empêcher un crime". Tous n'ont aucun antécédent judiciaire.

Une cagnotte pour "enterrer dignement" Shanon

Aujourd'hui, la famille de Shanon cherche des réponses explique à RMC son avocat, Frédéric Le Bonnois: "C'est un drame absolu pour cette famille très digne qui n'a pas de haine contre les mis en examen et qui veut surtout savoir ce qu'il s'est passé".

Une autopsie doit maintenant être réalisée déterminer avec certitude les causes de la mort de la mort de l'adolescente. De son côté, la famille de Shanon a ouvert une cagnotte en ligne pour permettre "d'enterrer dignement" la collégienne.

Thomas Chupin